Titre : | NOUVEAUX MARQUEURS DIAGNOSTIQUES ET PRONOSTIQUES DANS LES TUMEURS DE VESSIE NON-INFILTRANTES DU MUSCLE. | Type de document : | thèse | Auteurs : | TERFAÏ Amal, Auteur | Année de publication : | 2019 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Tumeur de vessie Marqueurs Diagnostic Pronostic | Résumé : | Le cancer de vessie est le 2ème cancer urologique après celui de la prostate. Le carcinome urothélial représente le type histologique le plus fréquent. Plus de 70% sont des tumeurs non-infiltrant le muscle vésical. Le diagnostic est évoqué essentiellement devant l’hématurie, et est confirmé par la cystoscopie combinée à la cytologie. Le traitement standard des tumeurs de vessie non-infiltrant le muscle est la résection trans-urétrale de la vessie. Cependant, on constate souvent un taux élevé de récidive et de progression vers l’invasion musculaire, nécessitant ainsi une cystectomie radicale. Ceci a poussé les urologues à développer une thérapie endo-vésicale, le BCG, traitement adjuvant standard pour ces tumeurs après résection, afin de prévenir ces récidives–progression.
Le cancer de vessie garde une tendance élevée à la récidive et à la progression malgré un traitement intra-vésical bien conduit, nécessitant une surveillance à vie par cystoscopie périodique et cytologie urinaire afin de guetter sa récurrence ou son évolution. La détection précoce de ces tumeurs est essentielle pour améliorer leur pronostic. Les méthodes diagnostiques actuelles étant limitées, de nouveaux biomarqueurs sont nécessaires en tant qu'outils non-invasifs dont la contribution pourrait réduire l'utilisation de la cystoscopie. Malheureusement aucun biomarqueur suffisamment sensible et spécifique n'a été adopté par les cliniciens. L’analyse de la littérature retrouve une grande disparité dans les résultats obtenus concernant un même marqueur, probablement due à des conditions différentes d’applications. La principale limite diagnostique de ces marqueurs reste la présence non-négligeable de faux-positifs, diminuant leur spécificité globale. Des essais restent en cours pour l’introduction des tests épigénétiques et biomoléculaires dans la pratique, afin d’améliorer le pronostic de la maladie.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1372019 | Président : | BELMEKKI.A | Directeur : | JANANE.A | Juge : | KEBDANI.T | Juge : | HADADI.K |
NOUVEAUX MARQUEURS DIAGNOSTIQUES ET PRONOSTIQUES DANS LES TUMEURS DE VESSIE NON-INFILTRANTES DU MUSCLE. [thèse] / TERFAÏ Amal, Auteur . - 2019. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Tumeur de vessie Marqueurs Diagnostic Pronostic | Résumé : | Le cancer de vessie est le 2ème cancer urologique après celui de la prostate. Le carcinome urothélial représente le type histologique le plus fréquent. Plus de 70% sont des tumeurs non-infiltrant le muscle vésical. Le diagnostic est évoqué essentiellement devant l’hématurie, et est confirmé par la cystoscopie combinée à la cytologie. Le traitement standard des tumeurs de vessie non-infiltrant le muscle est la résection trans-urétrale de la vessie. Cependant, on constate souvent un taux élevé de récidive et de progression vers l’invasion musculaire, nécessitant ainsi une cystectomie radicale. Ceci a poussé les urologues à développer une thérapie endo-vésicale, le BCG, traitement adjuvant standard pour ces tumeurs après résection, afin de prévenir ces récidives–progression.
Le cancer de vessie garde une tendance élevée à la récidive et à la progression malgré un traitement intra-vésical bien conduit, nécessitant une surveillance à vie par cystoscopie périodique et cytologie urinaire afin de guetter sa récurrence ou son évolution. La détection précoce de ces tumeurs est essentielle pour améliorer leur pronostic. Les méthodes diagnostiques actuelles étant limitées, de nouveaux biomarqueurs sont nécessaires en tant qu'outils non-invasifs dont la contribution pourrait réduire l'utilisation de la cystoscopie. Malheureusement aucun biomarqueur suffisamment sensible et spécifique n'a été adopté par les cliniciens. L’analyse de la littérature retrouve une grande disparité dans les résultats obtenus concernant un même marqueur, probablement due à des conditions différentes d’applications. La principale limite diagnostique de ces marqueurs reste la présence non-négligeable de faux-positifs, diminuant leur spécificité globale. Des essais restent en cours pour l’introduction des tests épigénétiques et biomoléculaires dans la pratique, afin d’améliorer le pronostic de la maladie.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1372019 | Président : | BELMEKKI.A | Directeur : | JANANE.A | Juge : | KEBDANI.T | Juge : | HADADI.K |
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