Titre : | LE TERATOME SACROCOCCYGIEN DE L’ENFANT (A PROPOS DE 26 CAS) | Type de document : | thèse | Auteurs : | Nada BOURAOUD, Auteur | Année de publication : | 2022 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Tératome sacro-coccygien Chirurgie précoce Evolution Diagnostic Neonatal Sacrococcygeal teratoma Treatment Diagnosis Prognosis Øدیثي الولادة الورم المسخي العجزي العصعصي العلاج التشخیص التكھن | Résumé : | Nous rapportons 26 cas de TSC colligés au service de chirurgie pédiatrique du CHU Ibn Sina de Rabat,
durant une période de 22 ans, s’étalant de 1998 à 2020. Le principal objectif de notre étude rétrospective est
d’étudier ainsi que de comparer les aspects de cette pathologie sur le plan épidémiologique, clinique, biologique,
histologique, morphologique et thérapeutique entre notre étude et la littérature.
Dans notre étude, la prédominance féminine est nette avec 69,2% de filles contre 30,8% de garçons.
Le diagnostic a été évoqué en anténatal dans 1 seul cas. 12 cas ont été diagnostiqués à la naissance, 3 cas
entre 1 mois et 1 an et 10 cas après 1 an.
Aucun de nos patients ne rapporte d’antécédents familiaux de TSC ni de notion de gémellité.
L’accouchement a été effectué par voie basse chez 22 patients alors que la voie haute a été nécessaire
chez 3 patients.
La masse tumorale a été le motif de consultation dans 77% des cas suivie par la constipation dans 27%
des cas. Les manifestations neurologiques ont occupé la 3ème place avec un pourcentage de 23%. Les
manifestations urologiques à type de RAU et dysurie ont révélé la maladie dans 15.4% des cas.
L’examen clinique a objectivé des masses tumorales d’aspect normal chez 25 patients et ulcéré chez 1
patient. L’anus était dévié en avant chez 6 patients.
La taille tumorale variait entre 2,5 cm et 23 cm avec une moyenne de 8 cm.
Aucune malformation associée n’a été retrouvée dans notre étude.
L’imagerie a évoqué le diagnostic de TSC dans tous les cas sauf chez un patient où le TSC a été
initialement diagnostiqué comme étant un neuroblastome.
Le bilan d’extension est revenu positif dans 3 cas.
Le dosage de l’AFP a été effectué chez l’ensemble de nos malades avec des taux positifs dans 18 cas dont
4 supérieurs à 15 000 UI/ml.
L’abord chirurgical s’est fait par voie périnéale chez 25 malades et par voie abdomino-périnéale chez 5
malades. Le traitement chirurgical a consisté en l'exérèse complète de la tumeur avec coccygectomie chez tous
nos patients.
13 patients ont nécessité une chimiothérapie.
L’étude anatomo-pathologique est revenu en faveur d’un tératome mature chez 15 patients, d’un tératome
immature chez 5 patients et d’un tératome malin chez 6 patients dont 5 tumeurs vitellines et 1 carcinome
embryonnaire.
Le suivi postopératoire a révélé une surinfection de plaie et une fistule rectale.
L’évolution au moyen court a été favorable dans 15 cas. 2 patients ont été rapidement perdus de vue, 9
ont récidivé et 2 sont décédés.
Le suivi au long terme n’a malheureusement pas eu lieu.
Le pronostic des TSC diagnostiqués avant 2 mois est généralement bon contrairement à ceux
diagnostiqués après 2 mois à cause du risque de transformation maligne avec l’âge. Pour cela, une triple
surveillance clinique, biologique et radiologique est préconisée pendant au moins 3 ans. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0452022 | Président : | Laila HESSISSEN | Directeur : | Mounir KISRA | Juge : | Mohamed EL KHORASSANI | Juge : | Maria KABABRI | Juge : | KILI AMINA |
LE TERATOME SACROCOCCYGIEN DE L’ENFANT (A PROPOS DE 26 CAS) [thèse] / Nada BOURAOUD, Auteur . - 2022. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Tératome sacro-coccygien Chirurgie précoce Evolution Diagnostic Neonatal Sacrococcygeal teratoma Treatment Diagnosis Prognosis Øدیثي الولادة الورم المسخي العجزي العصعصي العلاج التشخیص التكھن | Résumé : | Nous rapportons 26 cas de TSC colligés au service de chirurgie pédiatrique du CHU Ibn Sina de Rabat,
durant une période de 22 ans, s’étalant de 1998 à 2020. Le principal objectif de notre étude rétrospective est
d’étudier ainsi que de comparer les aspects de cette pathologie sur le plan épidémiologique, clinique, biologique,
histologique, morphologique et thérapeutique entre notre étude et la littérature.
Dans notre étude, la prédominance féminine est nette avec 69,2% de filles contre 30,8% de garçons.
Le diagnostic a été évoqué en anténatal dans 1 seul cas. 12 cas ont été diagnostiqués à la naissance, 3 cas
entre 1 mois et 1 an et 10 cas après 1 an.
Aucun de nos patients ne rapporte d’antécédents familiaux de TSC ni de notion de gémellité.
L’accouchement a été effectué par voie basse chez 22 patients alors que la voie haute a été nécessaire
chez 3 patients.
La masse tumorale a été le motif de consultation dans 77% des cas suivie par la constipation dans 27%
des cas. Les manifestations neurologiques ont occupé la 3ème place avec un pourcentage de 23%. Les
manifestations urologiques à type de RAU et dysurie ont révélé la maladie dans 15.4% des cas.
L’examen clinique a objectivé des masses tumorales d’aspect normal chez 25 patients et ulcéré chez 1
patient. L’anus était dévié en avant chez 6 patients.
La taille tumorale variait entre 2,5 cm et 23 cm avec une moyenne de 8 cm.
Aucune malformation associée n’a été retrouvée dans notre étude.
L’imagerie a évoqué le diagnostic de TSC dans tous les cas sauf chez un patient où le TSC a été
initialement diagnostiqué comme étant un neuroblastome.
Le bilan d’extension est revenu positif dans 3 cas.
Le dosage de l’AFP a été effectué chez l’ensemble de nos malades avec des taux positifs dans 18 cas dont
4 supérieurs à 15 000 UI/ml.
L’abord chirurgical s’est fait par voie périnéale chez 25 malades et par voie abdomino-périnéale chez 5
malades. Le traitement chirurgical a consisté en l'exérèse complète de la tumeur avec coccygectomie chez tous
nos patients.
13 patients ont nécessité une chimiothérapie.
L’étude anatomo-pathologique est revenu en faveur d’un tératome mature chez 15 patients, d’un tératome
immature chez 5 patients et d’un tératome malin chez 6 patients dont 5 tumeurs vitellines et 1 carcinome
embryonnaire.
Le suivi postopératoire a révélé une surinfection de plaie et une fistule rectale.
L’évolution au moyen court a été favorable dans 15 cas. 2 patients ont été rapidement perdus de vue, 9
ont récidivé et 2 sont décédés.
Le suivi au long terme n’a malheureusement pas eu lieu.
Le pronostic des TSC diagnostiqués avant 2 mois est généralement bon contrairement à ceux
diagnostiqués après 2 mois à cause du risque de transformation maligne avec l’âge. Pour cela, une triple
surveillance clinique, biologique et radiologique est préconisée pendant au moins 3 ans. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0452022 | Président : | Laila HESSISSEN | Directeur : | Mounir KISRA | Juge : | Mohamed EL KHORASSANI | Juge : | Maria KABABRI | Juge : | KILI AMINA |
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