Titre : | PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN REANIMATION CHIRURGICALE (ÉTUDE RETROSPECTIVE A PROPOS DE 640 CAS) | Type de document : | thèse | Auteurs : | Khaoula KARTAH, Auteur | Année de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Infection nosocomiale Prévalence Profil bactériologique Résistance | Résumé : | ntroduction : Les services de réanimation représentent des foyers de bactéries
multirésistantes et augmentent le risque d’infections nosocomiales.
Objectifs : Souligner la prévalence des infections nosocomiales en milieu de réanimation
et leur profil bactériologique.
Matériel et méthodes : Notre étude est rétrospective descriptive et analytique, basée sur les
dossiers médicaux de 640 patients hospitalisés au service de Réanimation Chirurgicale du
CHU Ibn Sina de Rabat sur une période s’étalant du 1 er Janvier 2013 au 31 Décembre 2022.
Résultats : La prévalence globale était de 10,63%, touchant principalement les patients admis
pour des motifs chirurgicaux. L’âge moyen était de 53,84 ans, avec une prédominance
masculine (sex-ratio : 1,58).
Les BGN dominaient (70,5%), avec Klebsiella pneumoniae et Acinetobacter baumannii en
tête. Les CGP, dominés par Staphylococcus à coagulase négative et Staphylococcus aureus,
représentaient 24,2%.
Les pneumopathies, principalement dues à A.baumannii (26,5%), étaient les plus courantes
(40,8%), suivies des infections urinaires (38,9%) majoritairement attribuées à Escherichia
coli (21,4%). Les bactériémies se classaient troisième (34,2%), dominées par Staphylococcus
à coagulase négative (35,6%). Les infections intra-abdominales (27,3%) présentaient une
prédominance d’E.coli (29,6%). Les infections liées aux cathéters (8,1%) étaient
principalement attribuées à A.baumannii (29,8%). Les infections des tissus mous (3,9%)
étaient surtout liées à K.pneumoniae (25,6%). Enfin les méningites nosocomiales (0,8%)
étaient principalement causées par Pseudomonas aeruginosa (40%).
K.pneumoniae était résistante surtout à l’ampicilline (96,1%) et aux aminopénicillines avec
acide clavulanique (61,2%). La résistance d’A.baumannii, notamment aux β-lactamines,
dépassait 90%.
Le traitement utilisait souvent une bithérapie (52,8%). La mortalité globale était de 49,4%.
Conclusion : Les infections nosocomiales et la résistance bactérienne sont des défis majeurs.
La surveillance épidémiologique en réanimation, le strict respect des mesures d’hygiène
et l’utilisation judicieuse des antibiotiques sont des priorités clés pour contrôler et prévenir
ces infections. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3422024 | Président : | Ahmed EL HIJRI | Directeur : | Rachid EL MOUSSAOUI | Juge : | Al mahdi AWAB | Juge : | Abdel-Ilah GHANNAM | Juge : | Mouhssine DOUMIRI |
PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN REANIMATION CHIRURGICALE (ÉTUDE RETROSPECTIVE A PROPOS DE 640 CAS) [thèse] / Khaoula KARTAH, Auteur . - 2024. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Infection nosocomiale Prévalence Profil bactériologique Résistance | Résumé : | ntroduction : Les services de réanimation représentent des foyers de bactéries
multirésistantes et augmentent le risque d’infections nosocomiales.
Objectifs : Souligner la prévalence des infections nosocomiales en milieu de réanimation
et leur profil bactériologique.
Matériel et méthodes : Notre étude est rétrospective descriptive et analytique, basée sur les
dossiers médicaux de 640 patients hospitalisés au service de Réanimation Chirurgicale du
CHU Ibn Sina de Rabat sur une période s’étalant du 1 er Janvier 2013 au 31 Décembre 2022.
Résultats : La prévalence globale était de 10,63%, touchant principalement les patients admis
pour des motifs chirurgicaux. L’âge moyen était de 53,84 ans, avec une prédominance
masculine (sex-ratio : 1,58).
Les BGN dominaient (70,5%), avec Klebsiella pneumoniae et Acinetobacter baumannii en
tête. Les CGP, dominés par Staphylococcus à coagulase négative et Staphylococcus aureus,
représentaient 24,2%.
Les pneumopathies, principalement dues à A.baumannii (26,5%), étaient les plus courantes
(40,8%), suivies des infections urinaires (38,9%) majoritairement attribuées à Escherichia
coli (21,4%). Les bactériémies se classaient troisième (34,2%), dominées par Staphylococcus
à coagulase négative (35,6%). Les infections intra-abdominales (27,3%) présentaient une
prédominance d’E.coli (29,6%). Les infections liées aux cathéters (8,1%) étaient
principalement attribuées à A.baumannii (29,8%). Les infections des tissus mous (3,9%)
étaient surtout liées à K.pneumoniae (25,6%). Enfin les méningites nosocomiales (0,8%)
étaient principalement causées par Pseudomonas aeruginosa (40%).
K.pneumoniae était résistante surtout à l’ampicilline (96,1%) et aux aminopénicillines avec
acide clavulanique (61,2%). La résistance d’A.baumannii, notamment aux β-lactamines,
dépassait 90%.
Le traitement utilisait souvent une bithérapie (52,8%). La mortalité globale était de 49,4%.
Conclusion : Les infections nosocomiales et la résistance bactérienne sont des défis majeurs.
La surveillance épidémiologique en réanimation, le strict respect des mesures d’hygiène
et l’utilisation judicieuse des antibiotiques sont des priorités clés pour contrôler et prévenir
ces infections. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3422024 | Président : | Ahmed EL HIJRI | Directeur : | Rachid EL MOUSSAOUI | Juge : | Al mahdi AWAB | Juge : | Abdel-Ilah GHANNAM | Juge : | Mouhssine DOUMIRI |
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