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INCIDENCE FACTEURS DE RISQUES ET IPACT DU DELIRIUM EN REANIMATION / ECHCHADLI MOUSSA
Titre : INCIDENCE FACTEURS DE RISQUES ET IPACT DU DELIRIUM EN REANIMATION Type de document : thèse Auteurs : ECHCHADLI MOUSSA, Auteur Année de publication : 2008 Langues : Français (fre) Mots-clés : DELIRIUM PREVALENCE FACTEUR DE RISQUE MORBIDITE MORTALITE REANIMATION Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Le delirium est une manifestation du dysfonctionnement cérébral observé chez les patients atteints de pathologies graves. Il s’agit d’une fluctuation aigue de la conscience et de la cognition dont la prévalence peut atteindre 80% chez les patients admis en unité de soins intensifs. De nombreuses études ont évalué les facteurs de risques et les conséquences du delirium dans les unités psychiatriques alors qu’en milieu de réanimation les données sont peu nombreuses, et inexistantes en milieu de réanimation marocain. Cette thèse se propose de faire une revue de littérature du delirium en réanimation puis de présenter les résultats d’une étude sur la prévalence, les facteurs de risque et les conséquences du delirium en milieu de réanimation médicale marocain.
Patients et Méthodes:
Etude de cohorte prospective incluant tous les patients adultes admis consécutivement en réanimation médicale de l’hôpital Ibn Sina de rabat pendant plus de 24 heures sur une période de 6 mois. La présence ou non d’un delirium était évaluée quotidiennement en deux étapes par un médecin du service : détermination de la sédation par l’échelle de mesure de l’agitation et de la sédation de Richmond (RASS). Si le RASS était supérieur à -4, le médecin évaluait la présence du delirium par the confusion Assessment Method for the Intensive Care Unit (CAM-ICU) [1,2]. Si le RASS était à -5 ou -4, l'évaluation était arrêtée et reprise le lendemain. Les patients présentant un accident vasculaire cérébral, une démence ou une psychose, ainsi que les patients qui restaient comateux pendant tout leur séjour en réanimation étaient exclus. Deux groupes de patients étaient constitués : le groupe Delirium en cas de survenue d’au moins un épisode, et le groupe Non delirium. Les paramètres démographiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques étaient recueillis à l’admission puis quotidiennement, ainsi que les paramètres évolutifs. Les résultats étaient exprimés en moyenne ± écart type, en médiane (quartiles) ou en pourcentage. Pour la comparaison des deux groupes de patients, le test t de Student était utilisé pour les variables quantitatives et le chi 2 ou le test exact de Fisher pour les variables qualitatives en analyse univariée. L’analyse multivariée a fait appel à la régression logistique multiple.
Résultats :
Durant la période d’étude, 206 patients étaient éligibles dont 15 étaient exclus. La prévalence du delirium était de 29,8%. Les facteurs de risque associés à la survenue d’un delirium étaient en analyse univariée : le sexe masculin (p= 0,004), une intoxication aiguë (p=0,009), la fièvre (p<0,001), l’alcalose métabolique (p=0,004), le recours à une immobilisation (p<0,001), la mise en place d’une sonde gastrique (p=0,02), une dynatrémie (p=0,01) et une Insuffisance rénale (p=0,04).
En analyse multivariée, seuls persistaient le recours à une immobilisation (OR = 13,1 ; IC 95% : 5,2-32,9 ; p<0,001) et la présence d’une fièvre (OR=2,8 ; IC 95% : 1,08-7,08 ; p=0,03).
Dans le groupe Delirium, l’arrachement par les patients des cathéters vasculaires (50,9% vs 9%), de la sonde gastrique (10,5% vs 1,3%) et de la sonde urinaire (17% vs 0%) étaient plus fréquent que dans le groupe Non delirium (respectivement p<0,001 ; p=0,04 et p<0,001). La durée de séjour en réanimation dans les deux groupes étaient de 10,1 ± 9 j vs 6,1 ± 4,7 j (p=0,001), et la durée de séjour hospitalière était de 13,9 ± 11 j vs 8,3 ± 6,8(p=0,001). La mortalité en réanimation était de 21,1% vs 11,9% (p=0,1) et la mortalité hospitalière était de 24,6% vs 14,2% (p=0,08).
Conclusion:
Dans cette étude, la prévalence du delirium est relativement élevée. Le delirium augmente les incidents mettant en jeu la sécurité des patients et augmente la durée de séjour. Le delirium entraîne également une surmortalité bien que non significative. Des actions préventives doivent être menées sur les facteurs de risque potentiellement modifiables.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2532008 Président : MAAZOUZI WAJDI Directeur : ABOUQAL REDOUANE Juge : HAIMEUR CHARQI Juge : BENOMAR ALI INCIDENCE FACTEURS DE RISQUES ET IPACT DU DELIRIUM EN REANIMATION [thèse] / ECHCHADLI MOUSSA, Auteur . - 2008.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : DELIRIUM PREVALENCE FACTEUR DE RISQUE MORBIDITE MORTALITE REANIMATION Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Le delirium est une manifestation du dysfonctionnement cérébral observé chez les patients atteints de pathologies graves. Il s’agit d’une fluctuation aigue de la conscience et de la cognition dont la prévalence peut atteindre 80% chez les patients admis en unité de soins intensifs. De nombreuses études ont évalué les facteurs de risques et les conséquences du delirium dans les unités psychiatriques alors qu’en milieu de réanimation les données sont peu nombreuses, et inexistantes en milieu de réanimation marocain. Cette thèse se propose de faire une revue de littérature du delirium en réanimation puis de présenter les résultats d’une étude sur la prévalence, les facteurs de risque et les conséquences du delirium en milieu de réanimation médicale marocain.
Patients et Méthodes:
Etude de cohorte prospective incluant tous les patients adultes admis consécutivement en réanimation médicale de l’hôpital Ibn Sina de rabat pendant plus de 24 heures sur une période de 6 mois. La présence ou non d’un delirium était évaluée quotidiennement en deux étapes par un médecin du service : détermination de la sédation par l’échelle de mesure de l’agitation et de la sédation de Richmond (RASS). Si le RASS était supérieur à -4, le médecin évaluait la présence du delirium par the confusion Assessment Method for the Intensive Care Unit (CAM-ICU) [1,2]. Si le RASS était à -5 ou -4, l'évaluation était arrêtée et reprise le lendemain. Les patients présentant un accident vasculaire cérébral, une démence ou une psychose, ainsi que les patients qui restaient comateux pendant tout leur séjour en réanimation étaient exclus. Deux groupes de patients étaient constitués : le groupe Delirium en cas de survenue d’au moins un épisode, et le groupe Non delirium. Les paramètres démographiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques étaient recueillis à l’admission puis quotidiennement, ainsi que les paramètres évolutifs. Les résultats étaient exprimés en moyenne ± écart type, en médiane (quartiles) ou en pourcentage. Pour la comparaison des deux groupes de patients, le test t de Student était utilisé pour les variables quantitatives et le chi 2 ou le test exact de Fisher pour les variables qualitatives en analyse univariée. L’analyse multivariée a fait appel à la régression logistique multiple.
Résultats :
Durant la période d’étude, 206 patients étaient éligibles dont 15 étaient exclus. La prévalence du delirium était de 29,8%. Les facteurs de risque associés à la survenue d’un delirium étaient en analyse univariée : le sexe masculin (p= 0,004), une intoxication aiguë (p=0,009), la fièvre (p<0,001), l’alcalose métabolique (p=0,004), le recours à une immobilisation (p<0,001), la mise en place d’une sonde gastrique (p=0,02), une dynatrémie (p=0,01) et une Insuffisance rénale (p=0,04).
En analyse multivariée, seuls persistaient le recours à une immobilisation (OR = 13,1 ; IC 95% : 5,2-32,9 ; p<0,001) et la présence d’une fièvre (OR=2,8 ; IC 95% : 1,08-7,08 ; p=0,03).
Dans le groupe Delirium, l’arrachement par les patients des cathéters vasculaires (50,9% vs 9%), de la sonde gastrique (10,5% vs 1,3%) et de la sonde urinaire (17% vs 0%) étaient plus fréquent que dans le groupe Non delirium (respectivement p<0,001 ; p=0,04 et p<0,001). La durée de séjour en réanimation dans les deux groupes étaient de 10,1 ± 9 j vs 6,1 ± 4,7 j (p=0,001), et la durée de séjour hospitalière était de 13,9 ± 11 j vs 8,3 ± 6,8(p=0,001). La mortalité en réanimation était de 21,1% vs 11,9% (p=0,1) et la mortalité hospitalière était de 24,6% vs 14,2% (p=0,08).
Conclusion:
Dans cette étude, la prévalence du delirium est relativement élevée. Le delirium augmente les incidents mettant en jeu la sécurité des patients et augmente la durée de séjour. Le delirium entraîne également une surmortalité bien que non significative. Des actions préventives doivent être menées sur les facteurs de risque potentiellement modifiables.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2532008 Président : MAAZOUZI WAJDI Directeur : ABOUQAL REDOUANE Juge : HAIMEUR CHARQI Juge : BENOMAR ALI Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M2532008 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2008 Disponible