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Titre : ANÉMIES HÉMOLYTIQUES AUTO IMMUNES CHEZ L’ENFANT A PROPOS DE 04 CAS Type de document : thèse Auteurs : Soufya BELAABED, Auteur Année de publication : 2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : Anémie hémolytique auto-immune Enfant Test direct à l’antiglobuline Corticothérapie Résumé : L’anémie hémolytique auto-immune est la plus fréquente des anémies hémolytiques
extra-corpusculaires chez l’enfant. Elle désigne, par définition, une anémie secondaire à la
destruction des globules rouges par des anticorps dirigés contre les antigènes érythrocytaires
autologues du patient.
Le diagnostic se résume, en pratique, à la constatation, au cours d’une anémie type
hémolytique, d’un TDA positif après exclusion des autres causes d’hémolyse.
Dans notre travail, colligé dans le service de Pédiatrie IV à l’hôpital d’enfants de Rabat,
nous rapportons 4 observations concernant des enfants dont l’âge médian au moment du
diagnostic a été de 8 ans et 1⁄2 (entre 3 ans et 14 ans), avec une prédominance féminine (3
filles et 1 garçon).
Le syndrome anémique a été le motif de consultation chez tous les patients avec un taux
d’hémoglobine moyen au moment du diagnostic de 3,5g/dl (2,6g/dl et 4,4g/dl), et le TDA a
été positif dans tous les cas.
Le traitement a fait appel à la transfusion sanguine en urgence et à la corticothérapie
parentérale suivie d’un relais per os pendant une durée totale de 6 mois.
L’évolution clinico-biologique a été favorable dans tous les cas avec, cependant, une
corticodépendance chez deux malades dont un a développé un lymphome Hodgkinien 5 ans
après le diagnostic de l’AHAI.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2962020 Président : A. BENTAHILA Directeur : BENOUACHANE.T Juge : EL KABABRI.M. Juge : S. BENKIRANE ANÉMIES HÉMOLYTIQUES AUTO IMMUNES CHEZ L’ENFANT A PROPOS DE 04 CAS [thèse] / Soufya BELAABED, Auteur . - 2020.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Anémie hémolytique auto-immune Enfant Test direct à l’antiglobuline Corticothérapie Résumé : L’anémie hémolytique auto-immune est la plus fréquente des anémies hémolytiques
extra-corpusculaires chez l’enfant. Elle désigne, par définition, une anémie secondaire à la
destruction des globules rouges par des anticorps dirigés contre les antigènes érythrocytaires
autologues du patient.
Le diagnostic se résume, en pratique, à la constatation, au cours d’une anémie type
hémolytique, d’un TDA positif après exclusion des autres causes d’hémolyse.
Dans notre travail, colligé dans le service de Pédiatrie IV à l’hôpital d’enfants de Rabat,
nous rapportons 4 observations concernant des enfants dont l’âge médian au moment du
diagnostic a été de 8 ans et 1⁄2 (entre 3 ans et 14 ans), avec une prédominance féminine (3
filles et 1 garçon).
Le syndrome anémique a été le motif de consultation chez tous les patients avec un taux
d’hémoglobine moyen au moment du diagnostic de 3,5g/dl (2,6g/dl et 4,4g/dl), et le TDA a
été positif dans tous les cas.
Le traitement a fait appel à la transfusion sanguine en urgence et à la corticothérapie
parentérale suivie d’un relais per os pendant une durée totale de 6 mois.
L’évolution clinico-biologique a été favorable dans tous les cas avec, cependant, une
corticodépendance chez deux malades dont un a développé un lymphome Hodgkinien 5 ans
après le diagnostic de l’AHAI.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2962020 Président : A. BENTAHILA Directeur : BENOUACHANE.T Juge : EL KABABRI.M. Juge : S. BENKIRANE Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M2962020 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2020 Disponible M2962020-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2020 Disponible Documents numériques
M2962020URL ANGUILLULOSE MALIGNE A PROPOS D’UN CAS CLINIQUE ET REVUE DE LA LITTERATURE / JIHAD TAOUED
Titre : ANGUILLULOSE MALIGNE A PROPOS D’UN CAS CLINIQUE ET REVUE DE LA LITTERATURE Type de document : thèse Auteurs : JIHAD TAOUED, Auteur Année de publication : 2012 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANGUILLULOSE MALIGNE IMMUNODEPRESSION CORTICOTHERAPIE METHODE DE BAERMANN IVERMECTINE Résumé : L’anguillulose maligne est une pathologie grave marquée par un taux de mortalité élevé, malheureusement méconnue par les praticiens, elle survient généralement dans un contexte de désordre immunitaire. Le diagnostic tardif, le risque de lyse parasitaire induite par les antihelminthiques, l’inadaptation de la voie d’administration dans les syndromes occlusifs sont en partie responsables.
Ce travail relate un cas original d’anguillulose maligne de passage inaperçu et de découverte fortuite, chez une patiente immunodéprimé par corticothérapie au long cours pour traitement d’une SPA. La patiente a présenté un tableau clinique d'hyper-infestation avec aggravation de l’état général après l’intensification de son traitement, le diagnostic a été posé par la présence à l’examen direct de larves d'anguillules dans les selles.
Les mouvements migratoires croissants des populations vivant en zone d’endémie d’anguillulose, l’augmentation du nombre de patients immunodéprimés quelle qu’en soit l’étiologie font que l’ensemble de la communauté médicale peut être confronté à cette maladie .Il faut donc y penser à chaque étape de la prise en charge d’un patient immunodéprimé ou sous traitement immunosuppresseurs.
Ce cas et les cas décrits dans la littérature montrent qu'il est impératif de rechercher une anguillulose par des techniques spécialisées telle la méthode de Baermann, et d’instaurer un traitement systématique par Benzimidazolés ou ivermectine chez tout patient devant recevoir certains traitements immunosuppresseurs. Cette observation illustre ainsi l'intérêt que peut avoir un protocole de prévention de l'anguillulose maligne à l'hôpital chez tout patient à haut risque, ainsi que la mise en route systématique d’un traitement efficace par ivermectine.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : P0092012 Président : WAFAA EL MELLOUKI Directeur : BADREDDINE LMIMOUNI Juge : JAMAL LAMSAOURI Juge : MOUNCEF RABHI ANGUILLULOSE MALIGNE A PROPOS D’UN CAS CLINIQUE ET REVUE DE LA LITTERATURE [thèse] / JIHAD TAOUED, Auteur . - 2012.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : ANGUILLULOSE MALIGNE IMMUNODEPRESSION CORTICOTHERAPIE METHODE DE BAERMANN IVERMECTINE Résumé : L’anguillulose maligne est une pathologie grave marquée par un taux de mortalité élevé, malheureusement méconnue par les praticiens, elle survient généralement dans un contexte de désordre immunitaire. Le diagnostic tardif, le risque de lyse parasitaire induite par les antihelminthiques, l’inadaptation de la voie d’administration dans les syndromes occlusifs sont en partie responsables.
Ce travail relate un cas original d’anguillulose maligne de passage inaperçu et de découverte fortuite, chez une patiente immunodéprimé par corticothérapie au long cours pour traitement d’une SPA. La patiente a présenté un tableau clinique d'hyper-infestation avec aggravation de l’état général après l’intensification de son traitement, le diagnostic a été posé par la présence à l’examen direct de larves d'anguillules dans les selles.
Les mouvements migratoires croissants des populations vivant en zone d’endémie d’anguillulose, l’augmentation du nombre de patients immunodéprimés quelle qu’en soit l’étiologie font que l’ensemble de la communauté médicale peut être confronté à cette maladie .Il faut donc y penser à chaque étape de la prise en charge d’un patient immunodéprimé ou sous traitement immunosuppresseurs.
Ce cas et les cas décrits dans la littérature montrent qu'il est impératif de rechercher une anguillulose par des techniques spécialisées telle la méthode de Baermann, et d’instaurer un traitement systématique par Benzimidazolés ou ivermectine chez tout patient devant recevoir certains traitements immunosuppresseurs. Cette observation illustre ainsi l'intérêt que peut avoir un protocole de prévention de l'anguillulose maligne à l'hôpital chez tout patient à haut risque, ainsi que la mise en route systématique d’un traitement efficace par ivermectine.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : P0092012 Président : WAFAA EL MELLOUKI Directeur : BADREDDINE LMIMOUNI Juge : JAMAL LAMSAOURI Juge : MOUNCEF RABHI Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité P0092012 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesPharm2012 Disponible COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES DE LA MALADIE DE HORTON / YOUSSEF BOUABID
Titre : COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES DE LA MALADIE DE HORTON Type de document : thèse Auteurs : YOUSSEF BOUABID, Auteur Année de publication : 2011 Langues : Français (fre) Mots-clés : MALADIE DE HORTON COMPLICATIONS CORTICOTHERAPIE Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : La maladie de Horton (MH) est une artérite inflammatoire à cellules géantes, de topographie segmentaire et plurifocale.
Grande urgence médicale du sujet âgé, elle impose un diagnostic et un traitement rapides. Objectifs : étudier le profil épidémiologique, ainsi que les manifestations neurologiques de cette affection chez nos patients. Etude rétrospective des dossiers de 15 patients, hospitalisés dans notre formation au cours de la période allant de janvier 1991 à décembre 2008, pour des céphalées d’aggravation récente, isolées ou associées à d’autres signes neurologiques. Nos patients bénéficièrent d’un examen neurologique et somatique complet, un bilan biologique, une étude histologique des artères temporales, une imagerie encéphalique, et une évaluation éléctrophysiologique. Il s’agissait de dix femmes et cinq hommes, âgés de 55 à 83 ans, avec un antécédent d’amaurose régressive dans deux cas, et une claudication de la mâchoire dans trois cas. Un déficit focal en rapport avec un infarctus cérébral fut enregistré dans deux cas, une atteinte d’un nerf crânien dans deux cas, une atteinte oculaire dans quatre cas, et articulaire dans six cas. Tous nos patients avaient un syndrome inflammatoire important, et l’histologie était évocatrice chez 9 patients. L’évolution fut favorable sous corticoïdes. La MH est une vascularite qui touche préférentiellement la femme âgée. Ses manifestations cliniques sont polymorphes. Son tropisme neurologique est dominé par les céphalées, les manifestations ophtalmologiques, et les infarctus cérébraux. Son diagnostic repose sur une corrélation clinico-histo-biologique.
La corticothérapie constitue la pierre angulaire du traitement. Les complications neurologiques de la MH peuvent compromettre le pronostic fonctionnel (visuel) et vital des patients, ce qui impose une prise en charge adaptée et sans délai.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0732011 Président : EL JILALI CHAARI Directeur : AHMED BOURAZZA Juge : ELHACHMI AIT BENHADDOU COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES DE LA MALADIE DE HORTON [thèse] / YOUSSEF BOUABID, Auteur . - 2011.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : MALADIE DE HORTON COMPLICATIONS CORTICOTHERAPIE Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : La maladie de Horton (MH) est une artérite inflammatoire à cellules géantes, de topographie segmentaire et plurifocale.
Grande urgence médicale du sujet âgé, elle impose un diagnostic et un traitement rapides. Objectifs : étudier le profil épidémiologique, ainsi que les manifestations neurologiques de cette affection chez nos patients. Etude rétrospective des dossiers de 15 patients, hospitalisés dans notre formation au cours de la période allant de janvier 1991 à décembre 2008, pour des céphalées d’aggravation récente, isolées ou associées à d’autres signes neurologiques. Nos patients bénéficièrent d’un examen neurologique et somatique complet, un bilan biologique, une étude histologique des artères temporales, une imagerie encéphalique, et une évaluation éléctrophysiologique. Il s’agissait de dix femmes et cinq hommes, âgés de 55 à 83 ans, avec un antécédent d’amaurose régressive dans deux cas, et une claudication de la mâchoire dans trois cas. Un déficit focal en rapport avec un infarctus cérébral fut enregistré dans deux cas, une atteinte d’un nerf crânien dans deux cas, une atteinte oculaire dans quatre cas, et articulaire dans six cas. Tous nos patients avaient un syndrome inflammatoire important, et l’histologie était évocatrice chez 9 patients. L’évolution fut favorable sous corticoïdes. La MH est une vascularite qui touche préférentiellement la femme âgée. Ses manifestations cliniques sont polymorphes. Son tropisme neurologique est dominé par les céphalées, les manifestations ophtalmologiques, et les infarctus cérébraux. Son diagnostic repose sur une corrélation clinico-histo-biologique.
La corticothérapie constitue la pierre angulaire du traitement. Les complications neurologiques de la MH peuvent compromettre le pronostic fonctionnel (visuel) et vital des patients, ce qui impose une prise en charge adaptée et sans délai.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0732011 Président : EL JILALI CHAARI Directeur : AHMED BOURAZZA Juge : ELHACHMI AIT BENHADDOU Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0732011 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2011 Disponible LA CORTICOTHERAPIE DANS LES MALADIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L'INTESTIN / ABOULOIAFA IMANE
Titre : LA CORTICOTHERAPIE DANS LES MALADIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L'INTESTIN Type de document : thèse Auteurs : ABOULOIAFA IMANE, Auteur Année de publication : 2007 Langues : Français (fre) Mots-clés : MALADIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L'INTESTIN MALADIE DE CROHN RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE CORTICOTHERAPIE Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2762007 Président : LACHKAR HASSAN Directeur : MOHAMMADI MOHAMED Juge : ECHARRAB EL MAHJOUB Juge : / Juge : / LA CORTICOTHERAPIE DANS LES MALADIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L'INTESTIN [thèse] / ABOULOIAFA IMANE, Auteur . - 2007.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : MALADIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L'INTESTIN MALADIE DE CROHN RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE CORTICOTHERAPIE Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2762007 Président : LACHKAR HASSAN Directeur : MOHAMMADI MOHAMED Juge : ECHARRAB EL MAHJOUB Juge : / Juge : / Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M2762007 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2007 Disponible
Titre : LA DERMATOMYOSITE CHEZ L’ADULTE ET LES FACTEURS PREDICTIFS DE LA RECHUTE Type de document : thèse Auteurs : Kenza BOUZIDI, Auteur Année de publication : 2022 Langues : Français (fre) Mots-clés : Dermatomyosite classique Corticothérapie Facteurs de rechute Résumé : La dermatomyosite appartient à un groupe de maladies connues sous le nom de myopathies
inflammatoires idiopathiques. Elle provoque des lésions inflammatoires de la peau et des muscles
striés. La dermatomyosite est une maladie grave qui peut être chronique avec des rechutes et une
morbidité importante.
L'objectif de cette étude était d'analyser les caractéristiques cliniques prédisant une rechute
non paranéoplasique de la DM chez les patients adultes.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective descriptive multicentrique portée sur 33
patients diagnostiqués avec une DM et traités par des corticostéroïdes.
Cette étude a été menée dans trois services de dermatologie à savoir l'Hôpital Militaire
d'Instruction Mohamed V de Rabat, l'Hôpital Militaire Avicenne de Marrakech et le Cinquième
Hôpital Militaire de Guelmim sur une durée de 15 ans, allant de Janvier 2000 à Janvier 2015.
Résultats :
L’âge moyen d'apparition des symptômes était de 41,8 ans avec une prédominance féminine
(66,7 %). Les atteintes musculaires sévères ont concerné la dysphagie, les troubles de la
déglutition et la dysphonie.
L’ulcération cutanée a concerné (N=8) soit 24.2 %. Six patients ont connu une rechute sur
huit présentant une ulcération.
La prednisone a été le traitement initial de tous les patients. Un bolus de
méthylprednisolone a été administré chez les patients présentant des atteintes musculaires sévères.
Huit patients ont reçu du méthotrexate et onze patients ont reçu de l'hydroxychloroquine en
association avec des corticostéroïdes.
Conclusion :
Notre étude a évalué les facteurs de risque associés à la rechute chez des patients adultes
atteints de dermatomyosite classique. La présence d'ulcérations cutanées prédisait de manière
significative une évolution vers la rechute.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M4122022 Président : Mohamed OUKABLI Directeur : Naoufal HJIRA Juge : Wafa AMMOURI Juge : Naoual EL OMRI Juge : Rachid FRIKH LA DERMATOMYOSITE CHEZ L’ADULTE ET LES FACTEURS PREDICTIFS DE LA RECHUTE [thèse] / Kenza BOUZIDI, Auteur . - 2022.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Dermatomyosite classique Corticothérapie Facteurs de rechute Résumé : La dermatomyosite appartient à un groupe de maladies connues sous le nom de myopathies
inflammatoires idiopathiques. Elle provoque des lésions inflammatoires de la peau et des muscles
striés. La dermatomyosite est une maladie grave qui peut être chronique avec des rechutes et une
morbidité importante.
L'objectif de cette étude était d'analyser les caractéristiques cliniques prédisant une rechute
non paranéoplasique de la DM chez les patients adultes.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective descriptive multicentrique portée sur 33
patients diagnostiqués avec une DM et traités par des corticostéroïdes.
Cette étude a été menée dans trois services de dermatologie à savoir l'Hôpital Militaire
d'Instruction Mohamed V de Rabat, l'Hôpital Militaire Avicenne de Marrakech et le Cinquième
Hôpital Militaire de Guelmim sur une durée de 15 ans, allant de Janvier 2000 à Janvier 2015.
Résultats :
L’âge moyen d'apparition des symptômes était de 41,8 ans avec une prédominance féminine
(66,7 %). Les atteintes musculaires sévères ont concerné la dysphagie, les troubles de la
déglutition et la dysphonie.
L’ulcération cutanée a concerné (N=8) soit 24.2 %. Six patients ont connu une rechute sur
huit présentant une ulcération.
La prednisone a été le traitement initial de tous les patients. Un bolus de
méthylprednisolone a été administré chez les patients présentant des atteintes musculaires sévères.
Huit patients ont reçu du méthotrexate et onze patients ont reçu de l'hydroxychloroquine en
association avec des corticostéroïdes.
Conclusion :
Notre étude a évalué les facteurs de risque associés à la rechute chez des patients adultes
atteints de dermatomyosite classique. La présence d'ulcérations cutanées prédisait de manière
significative une évolution vers la rechute.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M4122022 Président : Mohamed OUKABLI Directeur : Naoufal HJIRA Juge : Wafa AMMOURI Juge : Naoual EL OMRI Juge : Rachid FRIKH Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M4122022 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMed2022 Disponible Documents numériques
M4122022URL EFFETS DE LA CORTICOTHERAPIE DANS LES MENINGITES TUBERCULEUSES DE L'ADULTE ADMISES EN REANIMATION : ANALYSE PAR LE SCORE DE PROPENSION / HOUMMADA ANAS
Titre : EFFETS DE LA CORTICOTHERAPIE DANS LES MENINGITES TUBERCULEUSES DE L'ADULTE ADMISES EN REANIMATION : ANALYSE PAR LE SCORE DE PROPENSION Type de document : thèse Auteurs : HOUMMADA ANAS, Auteur Année de publication : 2008 Langues : Français (fre) Mots-clés : MENINGITE TUBERCULEUSE CORTICOTHERAPIE SCORE DE PROPENSION Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Introduction : La méningites tuberculeuse (MT) représente la forme la plus sévère de l'infection par Mycobacterium tuberculosis. Elle est responsable de décès ou de séquelles neurologiques graves dans plus de 500/0 des cas. L'effet de la corticothérapie suri' évolution des patients adultes atteints de MT, en particulier les plus graves, reste controversé malgré plusieurs essais cliniques et deux méta analyses. Le but de l'étude était d'évaluer les effets de la corticothérapie dans la MT de l'adulte admise en réanimation. Matériels et Méthodes : Entre janvier 1993 et décembre 2005, tous les patients âgés de plus de 15 ans admis consécutivement pour méningite tuberculeuse ont été' inclus. Un score de propension (la vraisemblance de recevoir la corticothérapie) a été construit grâce au modèle de régression logistique. Les variables introduites dans ce modèle étaient : l'age, le score de Mc Cabe, le sexe, la durée des symptômes avant l'admission en réanimation, l'Indice de Gravité Simplifié II, "le score de Glasgow, l'existence d'une tuberculose extraneurologique, la présence de signes focaux, la protéinorachie supérieure à 2 g/L et le recours à la ventilation mécanique. Le statistique C de ce modèle était de 0,70. Les patients du groupe Corticoïdes ont été appariés à autant du groupe Non corticoïdes à l'aide du score de propension par la méthode des 5 à 1 chiffres après la virgule du score. Le critère de jugement primaire était la mortalité en réanimation et le critère secondaire était le taux des infections nosocomiales.
Résultats : 275 patients ont été inclus (Hommes/Femmes = 121/154). L'âge moyen était de 38 ± 17 ans et le score de Glasgow de 12 ± 3. Sur 130 patient testés, un seul était infecté par le virus d'immunodéficience humaine. La mortalité globale était de 44% (121/275). 103 patients avaient reçu une corticothérapie (dexaméthasone : 0,4 mg/Kg/j pendant une semaine; 0,3 mg/Kg/j pendant une semaine ; 0,2 mg/Kg/j pendant une semaine ; 0,1 mg/Kg/j pendant une semaine ; puis traitement oral dégressif pendant un mois). 93 paires Corticoïdes et Non corticoïdes ont pu être constituées grâce au score de propension. Les caractéristiques de base des deux groupes étaient comparables. La mortalité était de 42,5% dans le groupe corticoïdes et de 46,7% dans le groupe non corticoïdes (p = 0,56). La mortalité chez les patients du groupe Corticoïdes e~ stade III de la classification du British
Medical research Council était de 53,6% versus 64,3% du groupe Non corticoïdes avec un odds ratio = 0,34; un intervalle de confiance à 95% entre 0,10 et 1,21 et un p= 0,09. Le groupe Corticoïdes avait une tendance à développer plus d'infections nosocomiales (24,7% versus 15,1 % ; p = 0,09).
Conclusion : Cette étude suggère que la corticothérapie dans les méningites tuberculeuses graves de l'adulte ne diminue pas le taux mortalité globale et tend à améliorer la survie chez les patients les plus graves. En revanche, elle tend à augmenter le taux des infections nosocomiales. D'autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0432008 Président : AZZOUZI ABDERRAHIM Directeur : ABOUQAL REDOUANE Juge : HAIMEUR CHARKI Juge : BENABDELJLIL MARIA Juge : BENABDELJLIL MARIA EFFETS DE LA CORTICOTHERAPIE DANS LES MENINGITES TUBERCULEUSES DE L'ADULTE ADMISES EN REANIMATION : ANALYSE PAR LE SCORE DE PROPENSION [thèse] / HOUMMADA ANAS, Auteur . - 2008.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : MENINGITE TUBERCULEUSE CORTICOTHERAPIE SCORE DE PROPENSION Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Introduction : La méningites tuberculeuse (MT) représente la forme la plus sévère de l'infection par Mycobacterium tuberculosis. Elle est responsable de décès ou de séquelles neurologiques graves dans plus de 500/0 des cas. L'effet de la corticothérapie suri' évolution des patients adultes atteints de MT, en particulier les plus graves, reste controversé malgré plusieurs essais cliniques et deux méta analyses. Le but de l'étude était d'évaluer les effets de la corticothérapie dans la MT de l'adulte admise en réanimation. Matériels et Méthodes : Entre janvier 1993 et décembre 2005, tous les patients âgés de plus de 15 ans admis consécutivement pour méningite tuberculeuse ont été' inclus. Un score de propension (la vraisemblance de recevoir la corticothérapie) a été construit grâce au modèle de régression logistique. Les variables introduites dans ce modèle étaient : l'age, le score de Mc Cabe, le sexe, la durée des symptômes avant l'admission en réanimation, l'Indice de Gravité Simplifié II, "le score de Glasgow, l'existence d'une tuberculose extraneurologique, la présence de signes focaux, la protéinorachie supérieure à 2 g/L et le recours à la ventilation mécanique. Le statistique C de ce modèle était de 0,70. Les patients du groupe Corticoïdes ont été appariés à autant du groupe Non corticoïdes à l'aide du score de propension par la méthode des 5 à 1 chiffres après la virgule du score. Le critère de jugement primaire était la mortalité en réanimation et le critère secondaire était le taux des infections nosocomiales.
Résultats : 275 patients ont été inclus (Hommes/Femmes = 121/154). L'âge moyen était de 38 ± 17 ans et le score de Glasgow de 12 ± 3. Sur 130 patient testés, un seul était infecté par le virus d'immunodéficience humaine. La mortalité globale était de 44% (121/275). 103 patients avaient reçu une corticothérapie (dexaméthasone : 0,4 mg/Kg/j pendant une semaine; 0,3 mg/Kg/j pendant une semaine ; 0,2 mg/Kg/j pendant une semaine ; 0,1 mg/Kg/j pendant une semaine ; puis traitement oral dégressif pendant un mois). 93 paires Corticoïdes et Non corticoïdes ont pu être constituées grâce au score de propension. Les caractéristiques de base des deux groupes étaient comparables. La mortalité était de 42,5% dans le groupe corticoïdes et de 46,7% dans le groupe non corticoïdes (p = 0,56). La mortalité chez les patients du groupe Corticoïdes e~ stade III de la classification du British
Medical research Council était de 53,6% versus 64,3% du groupe Non corticoïdes avec un odds ratio = 0,34; un intervalle de confiance à 95% entre 0,10 et 1,21 et un p= 0,09. Le groupe Corticoïdes avait une tendance à développer plus d'infections nosocomiales (24,7% versus 15,1 % ; p = 0,09).
Conclusion : Cette étude suggère que la corticothérapie dans les méningites tuberculeuses graves de l'adulte ne diminue pas le taux mortalité globale et tend à améliorer la survie chez les patients les plus graves. En revanche, elle tend à augmenter le taux des infections nosocomiales. D'autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0432008 Président : AZZOUZI ABDERRAHIM Directeur : ABOUQAL REDOUANE Juge : HAIMEUR CHARKI Juge : BENABDELJLIL MARIA Juge : BENABDELJLIL MARIA Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0432008 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2008 Disponible Documents numériques
M0432008URL ETUDE RETROSPECTIVE DES 12 CAS DU SYNDROME DE VOGT KOYANAGI HARADA / NAJOUA FQIH.
Titre : ETUDE RETROSPECTIVE DES 12 CAS DU SYNDROME DE VOGT KOYANAGI HARADA Type de document : thèse Auteurs : NAJOUA FQIH., Auteur Année de publication : 2011 Langues : Français (fre) Mots-clés : VKH UVEITE CORTICOTHERAPIE IMMUNOSUPPRESSEURS. Résumé : Dans ce travail, nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 12 cas pris en charge au service d’ophtalmologie A de l’hôpital des spécialités de Rabat sur une période de 11 ans, de Décembre 1999 à Avril 2010. Douze cas ont été recrutés parmi tous les patients hospitalisés pour bilan d’uvéite, ils étaient tous d’origine marocaine. Chaque patient a bénéficié d’un bilan clinique comprenant un interrogatoire et un examen clinique et d’un examen paraclinique complet.
La moyenne d’âge était de 37 ans avec une prédominance féminine de 58%. La grande majorité de nos patients provient de la région de Rabat et sont tous pigmentés. Le principal signe pathologique était la baisse de l’acuité visuelle, l’atteinte était bilatérale dans la majorité des cas (92%). Une dysacousie était marquée à 41,67%, des céphalées à 50%, et une atteinte de la peau et des phanères à 25%. La corticothérapie bien conduite a donné de bons résultats. L’évolution a été marquée par l’amélioration de l’acuité visuelle chez la majorité des patients. Durant le suivi, des complications ont survenu chez 4 patients soit 33,33%.
En discussion nous avons comparé nos résultats à ceux de la littérature.
Ce travail fera partie d’un ensemble d’études qui seront conduites au sein du service d’ophtalmologie A de l’hôpital des spécialités de Rabat, et portant sur 12 cas de VKH. Il constituera également une introduction à une étude prospective qui doit être réalisée en collaboration entre l’ophtalmologiste, l’interniste, le neurologue et le dermatologue afin de répondre à des questions qui préoccupent l’ensemble des chercheurs travaillant sur ce sujet.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1642011 Président : RAJAA DAOUDI Directeur : ABDELLAH AMAZOUZI Juge : SAMIRA TACHFOUTI ETUDE RETROSPECTIVE DES 12 CAS DU SYNDROME DE VOGT KOYANAGI HARADA [thèse] / NAJOUA FQIH., Auteur . - 2011.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : VKH UVEITE CORTICOTHERAPIE IMMUNOSUPPRESSEURS. Résumé : Dans ce travail, nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 12 cas pris en charge au service d’ophtalmologie A de l’hôpital des spécialités de Rabat sur une période de 11 ans, de Décembre 1999 à Avril 2010. Douze cas ont été recrutés parmi tous les patients hospitalisés pour bilan d’uvéite, ils étaient tous d’origine marocaine. Chaque patient a bénéficié d’un bilan clinique comprenant un interrogatoire et un examen clinique et d’un examen paraclinique complet.
La moyenne d’âge était de 37 ans avec une prédominance féminine de 58%. La grande majorité de nos patients provient de la région de Rabat et sont tous pigmentés. Le principal signe pathologique était la baisse de l’acuité visuelle, l’atteinte était bilatérale dans la majorité des cas (92%). Une dysacousie était marquée à 41,67%, des céphalées à 50%, et une atteinte de la peau et des phanères à 25%. La corticothérapie bien conduite a donné de bons résultats. L’évolution a été marquée par l’amélioration de l’acuité visuelle chez la majorité des patients. Durant le suivi, des complications ont survenu chez 4 patients soit 33,33%.
En discussion nous avons comparé nos résultats à ceux de la littérature.
Ce travail fera partie d’un ensemble d’études qui seront conduites au sein du service d’ophtalmologie A de l’hôpital des spécialités de Rabat, et portant sur 12 cas de VKH. Il constituera également une introduction à une étude prospective qui doit être réalisée en collaboration entre l’ophtalmologiste, l’interniste, le neurologue et le dermatologue afin de répondre à des questions qui préoccupent l’ensemble des chercheurs travaillant sur ce sujet.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1642011 Président : RAJAA DAOUDI Directeur : ABDELLAH AMAZOUZI Juge : SAMIRA TACHFOUTI Réservation
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Titre : LES FACETTES CLINIQUES DE LA MALADIE A IgG4 Type de document : thèse Auteurs : HAJAJ ICHRAK, Auteur Année de publication : 2022 Langues : Français (fre) Mots-clés : Maladie à IgG4 Exocrinopathie Infiltrat lympho-plasmocytaire Corticothérapie IgG4-related disease Exocrinopathy Lymphoplasmacytic infiltrate Corticotherapy الاعتلال الصماوي Ø§Ù„Ø§Ø±ØªØ´Ø§Ø Ø§Ù„Ù„Ù…Ùاوي الكورتیكوستیروید؛ IgG مرض Résumé : Introduction : La maladie à IgG4, ou polyexocrinopathie auto - immune à IgG4 est une
maladie émergente, encore mal connue, d'incidence rare car probablement sous estimée et
parfois confondue avec plusieurs pathologies. Les éléments clés du diagnostic sont l'(les)
atteinte ( s ) d'organe ( s ) fibro - inflammatoire ( s ), l'élévation des IgG4 sériques et la fibrose
avec infiltrat lymphoplasmocytaire IgG4 +.
Matériels et Méthodes : Nous illustrons trois cas de maladie à IgG4 diagnostiqués au
sein du Service de Médecine Interne A de l'Hôpital Militaire d'Instruction Mohammed V de
Rabat, avec revue de littérature.
Résultats et analyses : L'âge de début de la maladie se situe classiquement entre la
quatrième et la cinquième décade de vie, avec un âge moyen au diagnostic autour de 46 ans.
Le sexratio est en faveur d'une prédominance masculine, avec quelques variations. Les signes
cliniques, relativement trompeurs et non spécifiques. L' aspect histologique typique de la
maladie est fait d'une infiltration lympho-plasmocytaire diffuse, d'une fibrose irrégulière,
d'une vascularite oblitérante et un ratio IgG4 / IgG dépassant 40 %. La prise en charge
thérapeutique de la maladie est toujours un sujet d'études. Majoritairement corticosensibles,
d'autres molécules, rapportées dans la littérature ont montré leur efficacité. Nos patients ont
tous été mis sous corticothérapie avec une amélioration clinico-radiologique.
Discussion : Les difficultés de cette maladie sont essentiellement diagnostiques et
thérapeutiques vu la diversité des atteintes, des diagnostics différentiels, et de la
méconnaissance de sa physiopathologie. Les mécanismes associés à la pathologie incluent des
hypothèses d'auto-immunité, d'allergie, et même d'origine génétique, mais aucune n'a été
confirmée. Le pronostic reste globalement excellent malgré l'imprévisibilité de l'évolution et
la fréquence des rechutes. La reconnaissance précoce est nécessaire pour prévenir la fibrose et
les dommages d'organe. L'évolution est généralement favorable sous corticothérapie qui reste
le gold standard. La place des biothérapies et autres immunosuppresseurs reste à préciser.
Conclusion : Une prise en charge thérapeutique bien stratifiée n'est réalisable qu' à
travers des études prospectives regroupant de grandes séries.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M4472022 Président : Abdelhamid ZRARA Directeur : Youssef SEKKACH Juge : Adil RKIOUAK Juge : Mohamed JIRA Juge : Mohamed ELQATNI LES FACETTES CLINIQUES DE LA MALADIE A IgG4 [thèse] / HAJAJ ICHRAK, Auteur . - 2022.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Maladie à IgG4 Exocrinopathie Infiltrat lympho-plasmocytaire Corticothérapie IgG4-related disease Exocrinopathy Lymphoplasmacytic infiltrate Corticotherapy الاعتلال الصماوي Ø§Ù„Ø§Ø±ØªØ´Ø§Ø Ø§Ù„Ù„Ù…Ùاوي الكورتیكوستیروید؛ IgG مرض Résumé : Introduction : La maladie à IgG4, ou polyexocrinopathie auto - immune à IgG4 est une
maladie émergente, encore mal connue, d'incidence rare car probablement sous estimée et
parfois confondue avec plusieurs pathologies. Les éléments clés du diagnostic sont l'(les)
atteinte ( s ) d'organe ( s ) fibro - inflammatoire ( s ), l'élévation des IgG4 sériques et la fibrose
avec infiltrat lymphoplasmocytaire IgG4 +.
Matériels et Méthodes : Nous illustrons trois cas de maladie à IgG4 diagnostiqués au
sein du Service de Médecine Interne A de l'Hôpital Militaire d'Instruction Mohammed V de
Rabat, avec revue de littérature.
Résultats et analyses : L'âge de début de la maladie se situe classiquement entre la
quatrième et la cinquième décade de vie, avec un âge moyen au diagnostic autour de 46 ans.
Le sexratio est en faveur d'une prédominance masculine, avec quelques variations. Les signes
cliniques, relativement trompeurs et non spécifiques. L' aspect histologique typique de la
maladie est fait d'une infiltration lympho-plasmocytaire diffuse, d'une fibrose irrégulière,
d'une vascularite oblitérante et un ratio IgG4 / IgG dépassant 40 %. La prise en charge
thérapeutique de la maladie est toujours un sujet d'études. Majoritairement corticosensibles,
d'autres molécules, rapportées dans la littérature ont montré leur efficacité. Nos patients ont
tous été mis sous corticothérapie avec une amélioration clinico-radiologique.
Discussion : Les difficultés de cette maladie sont essentiellement diagnostiques et
thérapeutiques vu la diversité des atteintes, des diagnostics différentiels, et de la
méconnaissance de sa physiopathologie. Les mécanismes associés à la pathologie incluent des
hypothèses d'auto-immunité, d'allergie, et même d'origine génétique, mais aucune n'a été
confirmée. Le pronostic reste globalement excellent malgré l'imprévisibilité de l'évolution et
la fréquence des rechutes. La reconnaissance précoce est nécessaire pour prévenir la fibrose et
les dommages d'organe. L'évolution est généralement favorable sous corticothérapie qui reste
le gold standard. La place des biothérapies et autres immunosuppresseurs reste à préciser.
Conclusion : Une prise en charge thérapeutique bien stratifiée n'est réalisable qu' à
travers des études prospectives regroupant de grandes séries.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M4472022 Président : Abdelhamid ZRARA Directeur : Youssef SEKKACH Juge : Adil RKIOUAK Juge : Mohamed JIRA Juge : Mohamed ELQATNI Réservation
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M4472022URL FACTEURS PREDICTIFS D’ECHEC A LACORTICOTHERAPIE INTRAVEINEUSE AU COURS DES COLITES AIGUES GRAVES / Fadwa EL BAKARI
Titre : FACTEURS PREDICTIFS D’ECHEC A LACORTICOTHERAPIE INTRAVEINEUSE AU COURS DES COLITES AIGUES GRAVES Type de document : thèse Auteurs : Fadwa EL BAKARI, Auteur Année de publication : 2021 Langues : Français (fre) Mots-clés : Corticothérapie Colite aigue grave MICI Résumé : Introduction :
La CAG est une urgence médico-chirurgicale qui complique 15% des RCH et rarement une
Notre objectif est d’étudier les facteurs prédictifs d’échec à la corticothérapie intraveineuse au
cours des CAG.
Matériels et méthodes :
C’est une étude prospective portant sur 27 cas hospitalisés au service de gastro-entérologie de
l’HMIMV de Rabat.
Le diagnostic de CAG a été retenu sur le score de truelove et witts. Tous les patients ont eu
recours à un traitement par corticothérapie IV ainsi qu’un traitement par infliximab +/- chirurgie au
besoin.
Résultats :
L’âge moyen de nos patients est de 37,8 ans. Une nette prédominance féminine a été retrouvée.
78 % de nos patients avaient une CAG inaugurale et 22% des malades avaient une CAG compliquant
une MICI connue.
La clinique est dominée par les émissions glairo-sanglantes et les douleurs abdominales.
L’endoscopie a rapporté des signes de gravité chez 33% des cas.
Le taux de réponse à la corticothérapie IV est de 22,2%. 21 malades ont été mis sous infliximab
(77,8%) tandis que 33,3% des cas ont eu recours à la chirurgie.
En analyse univarié, les facteurs prédictifs d’échec sont l’âge (p= 0,01), le taux d’hémoglobine
(p= 0,021), et la présence du sang à J3 (p< 0,01). En analyse multivariée, seul l’âge (p= 0,03) et la
présence du sang à J3 (P=0,02) sont prédictifs d’échec à la corticothérapie intraveineuse.
Conclusion :
A la lumière de notre étude et en se référant à la littérature, les sujets jeunes gardant du sang
dans les selles à J3 du traitement répondent moins à cette dernière et nécessitent le recours à un
traitement de deuxième ligne.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0422021 Président : ZENTAR.A Directeur : AOURARH.A Juge : SALIHOUN.M Juge : SEDDIK.H FACTEURS PREDICTIFS D’ECHEC A LACORTICOTHERAPIE INTRAVEINEUSE AU COURS DES COLITES AIGUES GRAVES [thèse] / Fadwa EL BAKARI, Auteur . - 2021.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Corticothérapie Colite aigue grave MICI Résumé : Introduction :
La CAG est une urgence médico-chirurgicale qui complique 15% des RCH et rarement une
Notre objectif est d’étudier les facteurs prédictifs d’échec à la corticothérapie intraveineuse au
cours des CAG.
Matériels et méthodes :
C’est une étude prospective portant sur 27 cas hospitalisés au service de gastro-entérologie de
l’HMIMV de Rabat.
Le diagnostic de CAG a été retenu sur le score de truelove et witts. Tous les patients ont eu
recours à un traitement par corticothérapie IV ainsi qu’un traitement par infliximab +/- chirurgie au
besoin.
Résultats :
L’âge moyen de nos patients est de 37,8 ans. Une nette prédominance féminine a été retrouvée.
78 % de nos patients avaient une CAG inaugurale et 22% des malades avaient une CAG compliquant
une MICI connue.
La clinique est dominée par les émissions glairo-sanglantes et les douleurs abdominales.
L’endoscopie a rapporté des signes de gravité chez 33% des cas.
Le taux de réponse à la corticothérapie IV est de 22,2%. 21 malades ont été mis sous infliximab
(77,8%) tandis que 33,3% des cas ont eu recours à la chirurgie.
En analyse univarié, les facteurs prédictifs d’échec sont l’âge (p= 0,01), le taux d’hémoglobine
(p= 0,021), et la présence du sang à J3 (p< 0,01). En analyse multivariée, seul l’âge (p= 0,03) et la
présence du sang à J3 (P=0,02) sont prédictifs d’échec à la corticothérapie intraveineuse.
Conclusion :
A la lumière de notre étude et en se référant à la littérature, les sujets jeunes gardant du sang
dans les selles à J3 du traitement répondent moins à cette dernière et nécessitent le recours à un
traitement de deuxième ligne.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0422021 Président : ZENTAR.A Directeur : AOURARH.A Juge : SALIHOUN.M Juge : SEDDIK.H Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0422021 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2021 Disponible M0422021-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2021 Disponible Documents numériques
M0422021URL Fibrose rétropéritonéale à propos de 18 cas / BILGO Abdoulazizi
Titre : Fibrose rétropéritonéale à propos de 18 cas Type de document : thèse Auteurs : BILGO Abdoulazizi, Auteur Année de publication : 2017 Langues : Français (fre) Mots-clés : Fibrose rétropéritonéale Maladie à Ig4 Corticothérapie Urétérolyse. Résumé : La fibrose rétropéritonéale est une pathologie peu fréquente caractérisée par la formation d’une masse fibro-inflammatoire engainant les structures du rétropéritoine.
Objectif :
Evaluer la prise en charge de la fibrose rétropéritonéale au centre hospitalier Ibn Sina de Rabat.
Résultats :
L’étude portait sur 18 patients recensés sur une période de 10 ans (2006 à 2016).
La moyenne d’âge de nos patients au diagnostic était de 51,4 ± 11,2 ans. Notre série comptait 11 hommes et 08 femmes. Le tableau clinique était dominé par les lombalgies. Le syndrome inflammatoire était présent chez la quasi-totalité des patients avec une VS moyenne de 85,8 mm à la première heure et une CRP moyenne à 51,6mg/l. L’insuffisance rénale était présente chez 83,3% des patients avec une moyenne de 84mg/L de créatinine. Le scanner a révélé une fibrose stade III de Scheel chez plus de 80% des patients. La biopsie réalisée chez la moitié des patients n’a pas retrouvé de signe de malignité.
Le drainage urétéral par des sondes JJ a été réalisé chez tous les patients, 77,7% des patients ont été mis sous initialement sous corticothérapie. Le tamoxifène et le la cyclosporine ont été utilisés comme alternative thérapeutique chez 2 patients et l’urétérolyse a été réalisé chez 3 patients.
La durée moyenne du suivi était de 36 mois avec normalisation inflammatoire, une régression partielle de la plaque chez 6 patients après 6mois de traitement. Aucun décès imputé à la fibrose rétropéritonéal n’a été enregistré.
Conclusion
Les résultats de cette série sont comparables à ceux rapportés dans la littérature. Le couple corticoïde-sondes double J constitue l’apanage thérapeutique au Maroc, imposant un suivi néphrologique et urologique des patients.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M3372017 Président : IBENATTYA.A Directeur : KOUTANI.A Juge : AMEUR.A Juge : BENSLIMANE.L Juge : OUZEDDOUN.N Fibrose rétropéritonéale à propos de 18 cas [thèse] / BILGO Abdoulazizi, Auteur . - 2017.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Fibrose rétropéritonéale Maladie à Ig4 Corticothérapie Urétérolyse. Résumé : La fibrose rétropéritonéale est une pathologie peu fréquente caractérisée par la formation d’une masse fibro-inflammatoire engainant les structures du rétropéritoine.
Objectif :
Evaluer la prise en charge de la fibrose rétropéritonéale au centre hospitalier Ibn Sina de Rabat.
Résultats :
L’étude portait sur 18 patients recensés sur une période de 10 ans (2006 à 2016).
La moyenne d’âge de nos patients au diagnostic était de 51,4 ± 11,2 ans. Notre série comptait 11 hommes et 08 femmes. Le tableau clinique était dominé par les lombalgies. Le syndrome inflammatoire était présent chez la quasi-totalité des patients avec une VS moyenne de 85,8 mm à la première heure et une CRP moyenne à 51,6mg/l. L’insuffisance rénale était présente chez 83,3% des patients avec une moyenne de 84mg/L de créatinine. Le scanner a révélé une fibrose stade III de Scheel chez plus de 80% des patients. La biopsie réalisée chez la moitié des patients n’a pas retrouvé de signe de malignité.
Le drainage urétéral par des sondes JJ a été réalisé chez tous les patients, 77,7% des patients ont été mis sous initialement sous corticothérapie. Le tamoxifène et le la cyclosporine ont été utilisés comme alternative thérapeutique chez 2 patients et l’urétérolyse a été réalisé chez 3 patients.
La durée moyenne du suivi était de 36 mois avec normalisation inflammatoire, une régression partielle de la plaque chez 6 patients après 6mois de traitement. Aucun décès imputé à la fibrose rétropéritonéal n’a été enregistré.
Conclusion
Les résultats de cette série sont comparables à ceux rapportés dans la littérature. Le couple corticoïde-sondes double J constitue l’apanage thérapeutique au Maroc, imposant un suivi néphrologique et urologique des patients.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M3372017 Président : IBENATTYA.A Directeur : KOUTANI.A Juge : AMEUR.A Juge : BENSLIMANE.L Juge : OUZEDDOUN.N Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M3372017 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2017 Disponible M3372017-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2017 Disponible Laprise en charge de la menace d’accouchement prématuré / Jalal SALIM
Titre : Laprise en charge de la menace d’accouchement prématuré Type de document : thèse Auteurs : Jalal SALIM, Auteur Année de publication : 2017 Langues : Français (fre) Mots-clés : Accouchement Prématurité Tocolyse Corticothérapie Morbidité néonatale. Résumé : La menace d’accouchement prématuré est une urgence obstétricale. En l’absence d’intervention médicale, elle évolue spontanément vers l’accouchement prématuré.
Afin d’évaluer nos outils diagnostiques et notre prise en charge thérapeutique, Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 248 cas de MAP.
- L’objectif de notre étude était d’étudier : le profil épidémio-clinique des patientes, d’analyser les différents facteurs de risques et les étiologies de MAP, d’évaluer les modalités de prise en charge diagnostic et thérapeutiques, de proposer des mesures prophylactiques pour prévenir les menaces et améliorer le pronostic fœtal.
- Il s’agit de 248 parturientes marocaines avec un âge moyen de 29 ans, 44% avaient un âge gestationnel entre 28 et 32SA.
- Dans les antécédents, 3,6% avaient un antécédent d’accouchement prématuré, 17% avaient un antécédent de fausse couche tardive ou précoce, 2,8% avaient un antécédent de curetage, 9,8 avaient un antécédent de MAP. 48% étaient des nullipares.
- Le diagnostic était basé sur les contractions utérines dans 90,3%. Le score de Bishop était supérieur à 3 dans 34,7%. La longueur du col utérin variant entre 6,7 mm et 40 mm avec une moyenne de 19,42 mm.
- L’étiologie la plus fréquente dans notre population était l’activité physique (33%) suivie par l’infection urinaire (29,8%)..
- L’accouchement a eu lieu chez 65% entre 32 et 37 semaines d’aménorrhée. 92,5% des parturientes ont accouché spontanément et la voie basse était le mode d’accouchement le plus fréquent (70%). Le score d’Apgar était entre 7/10 et 10/10à la 1 ère min chez 88%. La mortalité périnatale était de 5,6%, due principalement à la prématurité et l’infection materno-fœtale.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M4542017 Président : KILI.A Directeur : KOUACH.J Juge : DRISSI.M Juge : BAKKALI.J Juge : ABILKASSEM.R Laprise en charge de la menace d’accouchement prématuré [thèse] / Jalal SALIM, Auteur . - 2017.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Accouchement Prématurité Tocolyse Corticothérapie Morbidité néonatale. Résumé : La menace d’accouchement prématuré est une urgence obstétricale. En l’absence d’intervention médicale, elle évolue spontanément vers l’accouchement prématuré.
Afin d’évaluer nos outils diagnostiques et notre prise en charge thérapeutique, Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 248 cas de MAP.
- L’objectif de notre étude était d’étudier : le profil épidémio-clinique des patientes, d’analyser les différents facteurs de risques et les étiologies de MAP, d’évaluer les modalités de prise en charge diagnostic et thérapeutiques, de proposer des mesures prophylactiques pour prévenir les menaces et améliorer le pronostic fœtal.
- Il s’agit de 248 parturientes marocaines avec un âge moyen de 29 ans, 44% avaient un âge gestationnel entre 28 et 32SA.
- Dans les antécédents, 3,6% avaient un antécédent d’accouchement prématuré, 17% avaient un antécédent de fausse couche tardive ou précoce, 2,8% avaient un antécédent de curetage, 9,8 avaient un antécédent de MAP. 48% étaient des nullipares.
- Le diagnostic était basé sur les contractions utérines dans 90,3%. Le score de Bishop était supérieur à 3 dans 34,7%. La longueur du col utérin variant entre 6,7 mm et 40 mm avec une moyenne de 19,42 mm.
- L’étiologie la plus fréquente dans notre population était l’activité physique (33%) suivie par l’infection urinaire (29,8%)..
- L’accouchement a eu lieu chez 65% entre 32 et 37 semaines d’aménorrhée. 92,5% des parturientes ont accouché spontanément et la voie basse était le mode d’accouchement le plus fréquent (70%). Le score d’Apgar était entre 7/10 et 10/10à la 1 ère min chez 88%. La mortalité périnatale était de 5,6%, due principalement à la prématurité et l’infection materno-fœtale.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M4542017 Président : KILI.A Directeur : KOUACH.J Juge : DRISSI.M Juge : BAKKALI.J Juge : ABILKASSEM.R Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M4542017 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2017 Disponible M4542017-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2017 Disponible MALADIE CÅ’LIAQUE ET ATTEINTE NEUROLOGIQUE / GHIZLANE DRISSI
Titre : MALADIE CÅ’LIAQUE ET ATTEINTE NEUROLOGIQUE Type de document : thèse Auteurs : GHIZLANE DRISSI, Auteur Année de publication : 2010 Langues : Français (fre) Mots-clés : MALADIE COELIAQUE RSG ATTEINTE NEUROLOGIQUE CORTICOTHERAPIE Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Les manifestations cliniques de la maladie cœliaque (MC) sont diverses, l'atteinte digestive peut être mineure voire absente, les manifestations neurologiques peuvent être l’unique symptôme d’une MC, elles sont rares mais souvent sévères d’où l’intérêt de les rechercher systématiquement.
Cette étude est l'occasion d'une analyse critique en matière de MC et atteinte neurologique à fin de proposer une conduite à tenir actualisée.
Nous avons revu rétrospectivement les dossiers cliniques de 32 patients hospitalisés dans la clinique Médicale B du CHU Ibn Sina de RABAT entre janvier 2000 et décembre 2008 pour une MC, seulement trois patients entre eux ont fait l’objet de notre étude du fait de la présence d’une atteinte neurologique révélant la MC ou survenue au cours de son évolution, ce qui correspond à une fréquence de 9,4 %. L'âge moyen de nos patients était de 30,33 ans pour des extrêmes de 23 et 41 ans, tous nos malades étaient de sexe féminin.
L’atteinte neurologique était révélatrice de la MC dans 67 % et apparue au cours de l’évolution de la MC dans seulement 33% des cas. Les signes neurologiques étaient variés et représentés par le syndrome cérébelleux, la paraplégie spasmodique, l’hypoesthésie vibratoire, l’atteinte des nerfs optiques et des abducens.
Le diagnostic positif de la maladie cœliaque avec atteinte neurologique chez nos patients a été posé sur les données cliniques et biologiques faits d’un syndrome de malabsorption avec positivité des anticorps spécifiques, d’une atrophie villositaire et de la présence de signes neurologiques associés.
Tous nos malades ont bénéficié d’un régime sans gluten avec traitement symptomatique à base de corticothérapie et supplémentaion vitaminique.
L’évolution à court terme avait marqué une régression totale des signes cliniques et une amélioration des perturbations biologiques constatées à l’admission, alors qu’à long terme et sur un suivi régulier 66.66% de nos malades ont bien évolué sur le plan clinique et biologique avec même une amélioration des lésions histologiques à la biopsie duodénojéjunale
Le mécanisme de survenue de l’atteinte neurologique au cours de la maladie coeliaque n’est pas encore connu, selon la littérature plusieurs hypothèses ont été proposées, notre étude laisse à discuter les différentes formes de présentation de MC et atteintes neurologique, par ailleurs la régression spectaculaire des signes cliniques sous RSG et corticothérapie + vitaminothérapie, permet de discuter le rôle des facteurs immunologiques, nutritionnels, toxiques.
La maladie cœliaque de l’adulte est une entité clinique sous-évaluée en raison de la méconnaissance des symptômes, l’émergence de formes frustes ou extra-digestives, notamment neurologiques, ce qui doit faire évoquer systématiquement le diagnostic de MC.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1572010 Président : HOURIA CHAHED OUZZANI Directeur : LAZIZA CHAHED OUAZZANI Juge : YAHAT NOUFOUSS AKRAMI MALADIE CÅ’LIAQUE ET ATTEINTE NEUROLOGIQUE [thèse] / GHIZLANE DRISSI, Auteur . - 2010.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : MALADIE COELIAQUE RSG ATTEINTE NEUROLOGIQUE CORTICOTHERAPIE Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Les manifestations cliniques de la maladie cœliaque (MC) sont diverses, l'atteinte digestive peut être mineure voire absente, les manifestations neurologiques peuvent être l’unique symptôme d’une MC, elles sont rares mais souvent sévères d’où l’intérêt de les rechercher systématiquement.
Cette étude est l'occasion d'une analyse critique en matière de MC et atteinte neurologique à fin de proposer une conduite à tenir actualisée.
Nous avons revu rétrospectivement les dossiers cliniques de 32 patients hospitalisés dans la clinique Médicale B du CHU Ibn Sina de RABAT entre janvier 2000 et décembre 2008 pour une MC, seulement trois patients entre eux ont fait l’objet de notre étude du fait de la présence d’une atteinte neurologique révélant la MC ou survenue au cours de son évolution, ce qui correspond à une fréquence de 9,4 %. L'âge moyen de nos patients était de 30,33 ans pour des extrêmes de 23 et 41 ans, tous nos malades étaient de sexe féminin.
L’atteinte neurologique était révélatrice de la MC dans 67 % et apparue au cours de l’évolution de la MC dans seulement 33% des cas. Les signes neurologiques étaient variés et représentés par le syndrome cérébelleux, la paraplégie spasmodique, l’hypoesthésie vibratoire, l’atteinte des nerfs optiques et des abducens.
Le diagnostic positif de la maladie cœliaque avec atteinte neurologique chez nos patients a été posé sur les données cliniques et biologiques faits d’un syndrome de malabsorption avec positivité des anticorps spécifiques, d’une atrophie villositaire et de la présence de signes neurologiques associés.
Tous nos malades ont bénéficié d’un régime sans gluten avec traitement symptomatique à base de corticothérapie et supplémentaion vitaminique.
L’évolution à court terme avait marqué une régression totale des signes cliniques et une amélioration des perturbations biologiques constatées à l’admission, alors qu’à long terme et sur un suivi régulier 66.66% de nos malades ont bien évolué sur le plan clinique et biologique avec même une amélioration des lésions histologiques à la biopsie duodénojéjunale
Le mécanisme de survenue de l’atteinte neurologique au cours de la maladie coeliaque n’est pas encore connu, selon la littérature plusieurs hypothèses ont été proposées, notre étude laisse à discuter les différentes formes de présentation de MC et atteintes neurologique, par ailleurs la régression spectaculaire des signes cliniques sous RSG et corticothérapie + vitaminothérapie, permet de discuter le rôle des facteurs immunologiques, nutritionnels, toxiques.
La maladie cœliaque de l’adulte est une entité clinique sous-évaluée en raison de la méconnaissance des symptômes, l’émergence de formes frustes ou extra-digestives, notamment neurologiques, ce qui doit faire évoquer systématiquement le diagnostic de MC.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1572010 Président : HOURIA CHAHED OUZZANI Directeur : LAZIZA CHAHED OUAZZANI Juge : YAHAT NOUFOUSS AKRAMI Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1572010 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesPharm2010 Disponible MYELOPATHIES AIGUES ETUDE RETROSPECTIVE D'UNE SERIE DE 26 CAS / ABDELGAFOUR EL KOUNDI
Titre : MYELOPATHIES AIGUES ETUDE RETROSPECTIVE D'UNE SERIE DE 26 CAS Type de document : thèse Auteurs : ABDELGAFOUR EL KOUNDI, Auteur Année de publication : 2009 Langues : Français (fre) Mots-clés : MYELOPATHIES AIGUUES MYELITE IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE LIQUIDE EPHALO RACHIDIEN CORTICOTHERAPIE Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0842009 Président : RACHID MOSSEDDAQ Directeur : AHMED BOURAZZA Juge : MOUNCIF RABHI Juge : YASSINE SEKHSOKH MYELOPATHIES AIGUES ETUDE RETROSPECTIVE D'UNE SERIE DE 26 CAS [thèse] / ABDELGAFOUR EL KOUNDI, Auteur . - 2009.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : MYELOPATHIES AIGUUES MYELITE IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE LIQUIDE EPHALO RACHIDIEN CORTICOTHERAPIE Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0842009 Président : RACHID MOSSEDDAQ Directeur : AHMED BOURAZZA Juge : MOUNCIF RABHI Juge : YASSINE SEKHSOKH Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0842009 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2009 Disponible LES OSTEONECROSES ASEPTIQUES EN MEDECINE INTERNE: ETUDE DE 10 CAS / BENCHEQROUN KAWTHAR
Titre : LES OSTEONECROSES ASEPTIQUES EN MEDECINE INTERNE: ETUDE DE 10 CAS Type de document : thèse Auteurs : BENCHEQROUN KAWTHAR, Auteur Année de publication : 2023 Langues : Français (fre) Mots-clés : ostéonécrose aseptique nécrose avasculaire corticothérapie drépanocytose lupus systémique aseptic osteonecrosis avascular necrosis corticosteroid therapy sickle cell disease systemic lupus ﻧﺧر اﻟﻌظم اﻟﻌﻘﯾم ﻧﺧر اﻟﻼوﻋﺎﺋﻲ اﻟﻌﻼج ﺑﺎﻟﻛورﺗﯾﻛوﺳﺗﯾروﯾد ﻣرض اﻟﺧﻼﯾﺎ Ø§ï»Ÿï»£ï»§ïºŸï» ï¯¾ïº”ØŒ اﻟذﺋﺑﺔ اﻟﺟï®ïºŽØ²ï¯¾ïº” Résumé : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 10 patients atteints d’ostéonécrose aseptique au niveau du service de Médecine Interne du Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina de Rabat (Maroc). L’âge moyen de nos patients était de 36 ans ± 10 avec une prédominance féminine de 90%. Les principaux facteurs de risque retrouvés étaient la corticothérapie prolongée, la drépanocytose, et le lupus systémique. Et la localisation la plus fréquemment observée a été celle de la tête fémorale, suivie de celle de la tête humérale, et du genou.
L’ostéonécrose aseptique peut rester longtemps silencieuse, cependant tous nos patients ont présenté une symptomatologie ostéo-articulaire peu spécifique, essentiellement faite de douleurs osseuses, souvent suivies d’une impotence fonctionnelle. Ainsi, il est impératif de savoir évoquer cette affection devant toute douleur osseuse du sujet jeune. L’IRM permet de confirmer le diagnostic avec certitude, ainsi que d’établir une stadification précise des lésions grâce à la classification révisée d’ARCO de 2019. Dans notre étude, les stades précoces I et II d’ARCO ont représenté 44% de nos patients et les stades tardifs III et IV, 56% des cas.
La prise en charge thérapeutique de l’ostéonécrose aseptique a pour principaux buts de soulager le patient et de ralentir la progression de l’ostéonécrose. Tous les patients de notre étude ont bénéficié d’une prise en charge médicale par la mise en place d’un traitement symptomatique et 60% ont subi une intervention chirurgicale dont 83% correspondaient à une approche radicale.
L’évolution des patients est variable en fonction de leur profil, de l’étiologie causale, du stade lésionnel, ainsi que de la méthode thérapeutique utilisée.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M3592023 Président : Mohamed Saleh BERRADA Directeur : Hicham HARMOUCHE Juge : Mouna MAAMAR Juge : Rida Allah BASSIR Juge : Nabil MOATASSIM BILLAH LES OSTEONECROSES ASEPTIQUES EN MEDECINE INTERNE: ETUDE DE 10 CAS [thèse] / BENCHEQROUN KAWTHAR, Auteur . - 2023.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : ostéonécrose aseptique nécrose avasculaire corticothérapie drépanocytose lupus systémique aseptic osteonecrosis avascular necrosis corticosteroid therapy sickle cell disease systemic lupus ﻧﺧر اﻟﻌظم اﻟﻌﻘﯾم ﻧﺧر اﻟﻼوﻋﺎﺋﻲ اﻟﻌﻼج ﺑﺎﻟﻛورﺗﯾﻛوﺳﺗﯾروﯾد ﻣرض اﻟﺧﻼﯾﺎ Ø§ï»Ÿï»£ï»§ïºŸï» ï¯¾ïº”ØŒ اﻟذﺋﺑﺔ اﻟﺟï®ïºŽØ²ï¯¾ïº” Résumé : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 10 patients atteints d’ostéonécrose aseptique au niveau du service de Médecine Interne du Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina de Rabat (Maroc). L’âge moyen de nos patients était de 36 ans ± 10 avec une prédominance féminine de 90%. Les principaux facteurs de risque retrouvés étaient la corticothérapie prolongée, la drépanocytose, et le lupus systémique. Et la localisation la plus fréquemment observée a été celle de la tête fémorale, suivie de celle de la tête humérale, et du genou.
L’ostéonécrose aseptique peut rester longtemps silencieuse, cependant tous nos patients ont présenté une symptomatologie ostéo-articulaire peu spécifique, essentiellement faite de douleurs osseuses, souvent suivies d’une impotence fonctionnelle. Ainsi, il est impératif de savoir évoquer cette affection devant toute douleur osseuse du sujet jeune. L’IRM permet de confirmer le diagnostic avec certitude, ainsi que d’établir une stadification précise des lésions grâce à la classification révisée d’ARCO de 2019. Dans notre étude, les stades précoces I et II d’ARCO ont représenté 44% de nos patients et les stades tardifs III et IV, 56% des cas.
La prise en charge thérapeutique de l’ostéonécrose aseptique a pour principaux buts de soulager le patient et de ralentir la progression de l’ostéonécrose. Tous les patients de notre étude ont bénéficié d’une prise en charge médicale par la mise en place d’un traitement symptomatique et 60% ont subi une intervention chirurgicale dont 83% correspondaient à une approche radicale.
L’évolution des patients est variable en fonction de leur profil, de l’étiologie causale, du stade lésionnel, ainsi que de la méthode thérapeutique utilisée.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M3592023 Président : Mohamed Saleh BERRADA Directeur : Hicham HARMOUCHE Juge : Mouna MAAMAR Juge : Rida Allah BASSIR Juge : Nabil MOATASSIM BILLAH Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M3592023 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2023 Disponible PRISE EN CHARGE DE LA SARCOÃDOSE MEDIASTINO-PULMONAIRE : EXPERIENCE DU SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL IBN SINA DE RABAT / Mariam BENRIAH
Titre : PRISE EN CHARGE DE LA SARCOÃDOSE MEDIASTINO-PULMONAIRE : EXPERIENCE DU SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL IBN SINA DE RABAT Type de document : thèse Auteurs : Mariam BENRIAH, Auteur Année de publication : 2023 Langues : Français (fre) Mots-clés : Sarcoïdose Adénopathies médiastinales TDM thoracique Corticothérapie Résumé : ntroduction : La sarcoïdose est une maladie systémique granulomateuse.
L’atteinte médiastino-pulmonaire est de loin la plus fréquente. Celle-ci peut être isolée, comme
elle peut s’associer à des atteintes extra-respiratoires.
Matériels et méthodes : Dans le cadre de notre étude rétrospective descriptive, nous avons pu
réunir 40 observations de sarcoïdose médiastino-pulmonaire, sur une période de 7 ans, colligées au
sein du service de pneumologie de l’hôpital Ibn Sina de Rabat.
Objectifs : L’objectif de notre étude est de décrire les caractéristiques épidémiologiques,
cliniques, paracliniques, et thérapeutiques d’une série de 40 patients atteints de sarcoïdose médiastinopulmonaire.
Résultats : Notre étude inclut 40 patients, dont 75% étaient des femmes. Le délai entre le
premier symptôme et le diagnostic était de 6 mois en moyenne, avec une durée d’hospitalisation de 22
jours en moyenne.
La maladie est révélée essentiellement par une symptomatologie respiratoire.
Le type II radiologique est de loin le plus fréquemment retrouvé, avec une fréquence de 65% au
moment du diagnostic.
En matière d’imagerie, la TDM thoracique reste un examen sensible et spécifique en cas
d’atteinte médiastino-pulmonaire.
Des preuves histologiques contributives ont été essentiellement fournies par les biopsies
bronchiques étagées, ainsi que par les biopsies des glandes salivaires accessoires, avec des rendements
diagnostiques de 38,7% et de 25% respectivement.
La corticothérapie orale constitue l’approche thérapeutique de première ligne en cas d'atteinte
médiastino-pulmonaire. Nous avons constaté une nette amélioration sous traitement corticoïde chez la
majorité des patients de notre série (65%).
Conclusion : A l’issue de cette étude, nous constatons que nos résultats étaient globalement
concordants avec les données de la littérature. Toutefois, d’autres travaux de recherche sont encore
nécessaires afin de mieux comprendre la physiopathologie de cette maladie, et d’optimiser la prise en
charge thérapeutique des patients.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1782023 Président : Mustapha EL FTOUH Directeur : Leila ACHACHI Juge : Laila HERRAK Juge : Abdellah ACHIR PRISE EN CHARGE DE LA SARCOÃDOSE MEDIASTINO-PULMONAIRE : EXPERIENCE DU SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL IBN SINA DE RABAT [thèse] / Mariam BENRIAH, Auteur . - 2023.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Sarcoïdose Adénopathies médiastinales TDM thoracique Corticothérapie Résumé : ntroduction : La sarcoïdose est une maladie systémique granulomateuse.
L’atteinte médiastino-pulmonaire est de loin la plus fréquente. Celle-ci peut être isolée, comme
elle peut s’associer à des atteintes extra-respiratoires.
Matériels et méthodes : Dans le cadre de notre étude rétrospective descriptive, nous avons pu
réunir 40 observations de sarcoïdose médiastino-pulmonaire, sur une période de 7 ans, colligées au
sein du service de pneumologie de l’hôpital Ibn Sina de Rabat.
Objectifs : L’objectif de notre étude est de décrire les caractéristiques épidémiologiques,
cliniques, paracliniques, et thérapeutiques d’une série de 40 patients atteints de sarcoïdose médiastinopulmonaire.
Résultats : Notre étude inclut 40 patients, dont 75% étaient des femmes. Le délai entre le
premier symptôme et le diagnostic était de 6 mois en moyenne, avec une durée d’hospitalisation de 22
jours en moyenne.
La maladie est révélée essentiellement par une symptomatologie respiratoire.
Le type II radiologique est de loin le plus fréquemment retrouvé, avec une fréquence de 65% au
moment du diagnostic.
En matière d’imagerie, la TDM thoracique reste un examen sensible et spécifique en cas
d’atteinte médiastino-pulmonaire.
Des preuves histologiques contributives ont été essentiellement fournies par les biopsies
bronchiques étagées, ainsi que par les biopsies des glandes salivaires accessoires, avec des rendements
diagnostiques de 38,7% et de 25% respectivement.
La corticothérapie orale constitue l’approche thérapeutique de première ligne en cas d'atteinte
médiastino-pulmonaire. Nous avons constaté une nette amélioration sous traitement corticoïde chez la
majorité des patients de notre série (65%).
Conclusion : A l’issue de cette étude, nous constatons que nos résultats étaient globalement
concordants avec les données de la littérature. Toutefois, d’autres travaux de recherche sont encore
nécessaires afin de mieux comprendre la physiopathologie de cette maladie, et d’optimiser la prise en
charge thérapeutique des patients.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1782023 Président : Mustapha EL FTOUH Directeur : Leila ACHACHI Juge : Laila HERRAK Juge : Abdellah ACHIR Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1782023 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2023 Disponible PROBLEMATIQUE DE LA SARCOÃDOSE NASOSINUSIENNE / ROKHSSI SAFAA
Titre : PROBLEMATIQUE DE LA SARCOÃDOSE NASOSINUSIENNE Type de document : thèse Auteurs : ROKHSSI SAFAA, Auteur Année de publication : 2012 Langues : Français (fre) Mots-clés : SARCOÃDOSE SINUS NEZ CORTICOTHERAPIE Résumé : Nous avons rapporté 16 cas de sarcoïdose nasosinusienne colligés dans le service d’ORL de l’Hôpital des Spécialités de Rabat. La sarcoïdose est une maladie granulomateuse chronique non caséeuse où les atteintes nasosinusiennes sont rares. Celles-ci peuvent être isolées (3cas) ou associées (13 cas) à d’autres localisations médiastino-pulmonaires (7 cas), cutanées (8 cas), ganglionnaire cervicale (9 cas) ou autres.
L’atteinte nasosinusienne est protéiforme souvent aspécifique dans son expression clinique et scannographique, et doit être évoquée devant la présence de lésions nodulaires au niveau du septum et/ou au niveau des cornets inférieurs (6 cas).
En biologie, le taux de l’enzyme de conversion de l’angiotensine est souvent élevé
(87% des cas).
La biopsie orientée par l’examen clinique constitue le critère diagnostique principal.
Le profil évolutif des lésions nasosinusiennes de la sarcoïdose et leur réponse au traitement sont variables.
La corticothérapie per os reste le traitement de référence (13 cas), elle est efficace à court terme en améliorant la symptomatologie des patients mais elle semble avoir une efficacité plus discutable à long terme et présente une iatrogénie non négligeable. Cependant, d’autres médicaments peuvent aussi être prescris en cas de contre-indication aux corticoïdes, d’effets secondaires cortico-induits, ou enfin de corticorésistance, tels que les immunosuppresseurs, les antipaludéens de synthèse et l’infliximab. La chirurgie nasosinusienne ne parait indiquée que dans les anomalies anatomiques prouvées et symptomatiques à l’origine d’une obstruction et /ou d’un blocage sinusien.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2012012 Président : KZADRI.M Directeur : ESSAKALLI HOSSYNI.L Juge : TAZI MEZALEK.Z Juge : IRAQI.G PROBLEMATIQUE DE LA SARCOÃDOSE NASOSINUSIENNE [thèse] / ROKHSSI SAFAA, Auteur . - 2012.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : SARCOÃDOSE SINUS NEZ CORTICOTHERAPIE Résumé : Nous avons rapporté 16 cas de sarcoïdose nasosinusienne colligés dans le service d’ORL de l’Hôpital des Spécialités de Rabat. La sarcoïdose est une maladie granulomateuse chronique non caséeuse où les atteintes nasosinusiennes sont rares. Celles-ci peuvent être isolées (3cas) ou associées (13 cas) à d’autres localisations médiastino-pulmonaires (7 cas), cutanées (8 cas), ganglionnaire cervicale (9 cas) ou autres.
L’atteinte nasosinusienne est protéiforme souvent aspécifique dans son expression clinique et scannographique, et doit être évoquée devant la présence de lésions nodulaires au niveau du septum et/ou au niveau des cornets inférieurs (6 cas).
En biologie, le taux de l’enzyme de conversion de l’angiotensine est souvent élevé
(87% des cas).
La biopsie orientée par l’examen clinique constitue le critère diagnostique principal.
Le profil évolutif des lésions nasosinusiennes de la sarcoïdose et leur réponse au traitement sont variables.
La corticothérapie per os reste le traitement de référence (13 cas), elle est efficace à court terme en améliorant la symptomatologie des patients mais elle semble avoir une efficacité plus discutable à long terme et présente une iatrogénie non négligeable. Cependant, d’autres médicaments peuvent aussi être prescris en cas de contre-indication aux corticoïdes, d’effets secondaires cortico-induits, ou enfin de corticorésistance, tels que les immunosuppresseurs, les antipaludéens de synthèse et l’infliximab. La chirurgie nasosinusienne ne parait indiquée que dans les anomalies anatomiques prouvées et symptomatiques à l’origine d’une obstruction et /ou d’un blocage sinusien.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2012012 Président : KZADRI.M Directeur : ESSAKALLI HOSSYNI.L Juge : TAZI MEZALEK.Z Juge : IRAQI.G Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M2012012 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2012 Disponible Purpura thrombopénique auto-immun de l’enfant, a propos de 26 cas / KHEDRAOUI Yassine
Titre : Purpura thrombopénique auto-immun de l’enfant, a propos de 26 cas Type de document : thèse Auteurs : KHEDRAOUI Yassine, Auteur Année de publication : 2016 Langues : Français (fre) Mots-clés : purpura thrombopénique enfant corticothérapie immunoglobulines intraveineuses Résumé : Le purpura thrombopénique auto-immun (PTAI) représente la principale cause de thrombopénie périphérique chez l'enfant. Le diagnostic reste d’élimination et nécessite la confirmation d’une thrombopénie périphérique isolée.
Le traitement est basé sur la corticothérapie et les immunoglobulines intraveineuses en première ligne. La splénectomie reste le traitement de référence en cas de PTAI chronique associé au syndrome hémorragique. De nouvelles voies thérapeutiques et en particulier les anticorps monoclonaux anti-CD20 et les agonistes du récepteur de la thrombopoïétine sont en cours de développement.
Notre travail concerne 26 cas de PTAI qui ont été colligés en 04ans dans le service de pédiatrie IV à l’hôpital d’enfants de Rabat. Ce travail a pour objectif de faire le point sur sa physiopathologie, son diagnostic et sa prise en charge thérapeutique. L’âge médian des patients a été de 4ans 2mois avec un sexe ratio de 0,44. Le mode d’apparition brutal des symptômes a été prédominant et le purpura a été le principal symptôme observé, associé aux hémorragies muqueuses dans 40% des cas.
Quatre patients ont fait l’objet d’une abstention thérapeutique. Vingt-deux patients ont été traités par corticothérapie et ou immunoglobulines IV. Douze patients ont eu une rémission complète et trois ont rechuté. Un seul malade est décédé suite à un hématome frontal. Parmi les 26 cas étudiés, il y a eu 14 cas de formes aigues, les cas restants ont été perdus de vue avant le délai de 12 mois.
Malgré ces progrès thérapeutiques, la prise en charge justifie la mise en place d’un réseau de centres de référence et de compétences permettant ainsi aux patients d’avoir accès à une prise en charge spécialisée et personnalisée.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2952016 Président : KHATTAB.M Directeur : BENOUACHANE.T Juge : MASRAR.A Juge : BENKIRANE.S Purpura thrombopénique auto-immun de l’enfant, a propos de 26 cas [thèse] / KHEDRAOUI Yassine, Auteur . - 2016.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : purpura thrombopénique enfant corticothérapie immunoglobulines intraveineuses Résumé : Le purpura thrombopénique auto-immun (PTAI) représente la principale cause de thrombopénie périphérique chez l'enfant. Le diagnostic reste d’élimination et nécessite la confirmation d’une thrombopénie périphérique isolée.
Le traitement est basé sur la corticothérapie et les immunoglobulines intraveineuses en première ligne. La splénectomie reste le traitement de référence en cas de PTAI chronique associé au syndrome hémorragique. De nouvelles voies thérapeutiques et en particulier les anticorps monoclonaux anti-CD20 et les agonistes du récepteur de la thrombopoïétine sont en cours de développement.
Notre travail concerne 26 cas de PTAI qui ont été colligés en 04ans dans le service de pédiatrie IV à l’hôpital d’enfants de Rabat. Ce travail a pour objectif de faire le point sur sa physiopathologie, son diagnostic et sa prise en charge thérapeutique. L’âge médian des patients a été de 4ans 2mois avec un sexe ratio de 0,44. Le mode d’apparition brutal des symptômes a été prédominant et le purpura a été le principal symptôme observé, associé aux hémorragies muqueuses dans 40% des cas.
Quatre patients ont fait l’objet d’une abstention thérapeutique. Vingt-deux patients ont été traités par corticothérapie et ou immunoglobulines IV. Douze patients ont eu une rémission complète et trois ont rechuté. Un seul malade est décédé suite à un hématome frontal. Parmi les 26 cas étudiés, il y a eu 14 cas de formes aigues, les cas restants ont été perdus de vue avant le délai de 12 mois.
Malgré ces progrès thérapeutiques, la prise en charge justifie la mise en place d’un réseau de centres de référence et de compétences permettant ainsi aux patients d’avoir accès à une prise en charge spécialisée et personnalisée.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2952016 Président : KHATTAB.M Directeur : BENOUACHANE.T Juge : MASRAR.A Juge : BENKIRANE.S Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M2952016 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2016 Disponible M2952016-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2016 Disponible LE PURPURA THROMBOPENIQUE IMMUNOLOGIQUE : ACTUALITES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES / KHAYAR ANASSE
Titre : LE PURPURA THROMBOPENIQUE IMMUNOLOGIQUE : ACTUALITES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES Type de document : thèse Auteurs : KHAYAR ANASSE, Auteur Année de publication : 2024 Langues : Français (fre) Mots-clés : Purpura Thrombopénique immunologique PTI Syndrome hémorragique score de khellaf Corticothérapie IgIV Rituximab Agonistes de la thrombopoietine
splénectomie .Résumé : La thrombocytopénie immunitaire (PTI), anciennement connue sous le nom de purpura
thrombocytopénique immunitaire, est une pathologie auto-immune caractérisée par une
destruction anormale des plaquettes par des auto-anticorps, entraînant une diminution du
nombre de plaquettes dans le sang. La PTI peut être divisée en deux types : primaire,
lorsqu'aucune cause sous-jacente n'est identifiée, et secondaire, associée à d'autres maladies
telles que des infections, des maladies auto-immunes ou des néoplasmes.
L'objectif de ce travail est d'examiner les mécanismes physiopathologiques, le diagnostic et les
options thérapeutiques de la PTI. La physiopathologie de cette maladie implique une réponse
immune inadaptée, où des auto-anticorps ciblent les plaquettes et les mégacaryocytes,
perturbant ainsi leur production. Le diagnostic repose sur l'exclusion d'autres causes de
thrombocytopénie, et se fonde sur un bilan clinique, des analyses biologiques et parfois des
examens plus spécifiques.
Les manifestations cliniques incluent des saignements cutanéo-muqueux tels que des
ecchymoses ou des saignements buccaux, rarement une hémorragie intracrânien fatale mais
certains patients peuvent être asymptomatiques. Le traitement de la PTI vise à augmenter la
numération plaquettaire et à prévenir les saignements, en utilisant des corticostéroïdes, des
immunoglobulines intraveineuses, voire des traitements de deuxième ligne comme le
Rituximab ou la splénectomie dans les cas réfractaires. La prise en charge est individualisée en
fonction de la gravité des symptômes et de la réponse au traitement, et des avancées récentes,
comme les agonistes des récepteurs de la thrombopoïétine, ont considérablement amélioré le
pronostic des patients atteints de PTI.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M3882024 Président : Rachid HADEF Directeur : Abdelhamid ZRARA Juge : Hafid ZAHID Juge : Youssef AKHOUAD LE PURPURA THROMBOPENIQUE IMMUNOLOGIQUE : ACTUALITES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES [thèse] / KHAYAR ANASSE, Auteur . - 2024.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Purpura Thrombopénique immunologique PTI Syndrome hémorragique score de khellaf Corticothérapie IgIV Rituximab Agonistes de la thrombopoietine
splénectomie .Résumé : La thrombocytopénie immunitaire (PTI), anciennement connue sous le nom de purpura
thrombocytopénique immunitaire, est une pathologie auto-immune caractérisée par une
destruction anormale des plaquettes par des auto-anticorps, entraînant une diminution du
nombre de plaquettes dans le sang. La PTI peut être divisée en deux types : primaire,
lorsqu'aucune cause sous-jacente n'est identifiée, et secondaire, associée à d'autres maladies
telles que des infections, des maladies auto-immunes ou des néoplasmes.
L'objectif de ce travail est d'examiner les mécanismes physiopathologiques, le diagnostic et les
options thérapeutiques de la PTI. La physiopathologie de cette maladie implique une réponse
immune inadaptée, où des auto-anticorps ciblent les plaquettes et les mégacaryocytes,
perturbant ainsi leur production. Le diagnostic repose sur l'exclusion d'autres causes de
thrombocytopénie, et se fonde sur un bilan clinique, des analyses biologiques et parfois des
examens plus spécifiques.
Les manifestations cliniques incluent des saignements cutanéo-muqueux tels que des
ecchymoses ou des saignements buccaux, rarement une hémorragie intracrânien fatale mais
certains patients peuvent être asymptomatiques. Le traitement de la PTI vise à augmenter la
numération plaquettaire et à prévenir les saignements, en utilisant des corticostéroïdes, des
immunoglobulines intraveineuses, voire des traitements de deuxième ligne comme le
Rituximab ou la splénectomie dans les cas réfractaires. La prise en charge est individualisée en
fonction de la gravité des symptômes et de la réponse au traitement, et des avancées récentes,
comme les agonistes des récepteurs de la thrombopoïétine, ont considérablement amélioré le
pronostic des patients atteints de PTI.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M3882024 Président : Rachid HADEF Directeur : Abdelhamid ZRARA Juge : Hafid ZAHID Juge : Youssef AKHOUAD Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M3882024 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2024 Disponible PYODERMA GANGRENOSUM REVELANT UNE MALADIE DE TAKAYASU / HASSAM KHADIJA SARAH
Titre : PYODERMA GANGRENOSUM REVELANT UNE MALADIE DE TAKAYASU Type de document : thèse Auteurs : HASSAM KHADIJA SARAH, Auteur Année de publication : 2009 Langues : Français (fre) Mots-clés : PYODERMA GANGRENOSUM MALADIE DE TAKAYASU DERMATOSE NEUTROPHILIQUE CORTICOTHERAPIE Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Le pyoderma gangrenosum est une dermatose neutrophilique associée dans 50 % des cas à un processus inflammatoire, dysimmunitaire ou tumoral sous-jacent. Son association à la maladie de Takayasu, artérite inflammatoire des gros vaisseaux, a été décrite à plusieurs reprises au Japon, mais beaucoup moins fréquemment autour du bassin méditerranéen. Nous rapportons ici deux observations de pyoderma gangrenosum associés à une maladie de Takayasu chez des patientes marocaines, avec une revue de la littérature concernant ces pathologies et leur association.
Observations
La première patiente était une enfant de 13 ans, ayant un antécédent d’accident vasculaire cérébral ischémique avec une amyotrophie séquellaire du membre supérieur gauche, admise pour deux ulcérations au niveau respectivement du visage et du membre supérieur gauche. L’examen somatique retrouvait un souffle d’insuffisance aortique et une abolition des pouls radiaux. L’aspect histopathologique des biopsies cutanées était en faveur d’un pyoderma gangrenosum, et l’artérite de Takayasu fut confirmée par les examens biologiques et radiologiques. La patiente a bien évolué cliniquement sous corticothérapie orale.
La deuxième observation concerne une femme de 26 ans, suivie depuis 2002 pour un pyoderma gangrenosum survenu en perpartum et ayant évolué favorablement sous corticothérapie générale. La patiente a présenté en post- partum d’une deuxième grossesse une lésion ulcéreuse de l’avant-bras droit. L’examen physique objectivait une diminution des pouls périphériques de l’hémicorps droit, une asymétrie tensionnelle et plusieurs souffles vasculaires. L’examen histologique des lésions cutanées était compatible avec un pyoderma gangrenosum, l’artérite de Takayasu a été confirmée par la biologie et les examens de radiologie, avec par ailleurs découverte fortuite d’une hépatite virale B. Là encore, nous rapportons une bonne évolution clinique sous corticothérapie orale.
Discussion
Le pyoderma gangrenosum est une dermatose rare dont l’étiologie reste incertaine, mais très certainement en rapport avec des perturbations immunitaires, vu son association dans plus de la moitié des cas à une maladie de système ou une néoplasie sous-jacente ; ou due à un phénomène de pathergie. On distingue différentes formes cliniques, la plus fréquente étant la forme ulcéreuse, avec plus rarement des formes bulleuse, pustuleuse, végétative, ou autres (péri-stomale). Il reste un diagnostic d’élimination à n’évoquer qu’après avoir formellement éliminé les autres diagnostics différentiels possibles. Aucun examen de laboratoire ou de radiologie ne permet de poser le diagnostic de façon pathognomonique, le but du bilan demandé en cas de suspicion de pyoderma gangrenosum est d’une part d’éliminer d’autres causes de lésions cutanées et d’autre part de déterminer la présence ou non d’une pathologie associée et éventuellement curable. L’aspect histopathologique des lésions est principalement un infiltrat neutrophilique massif du derme avec une nécrose épidermique et une discrète infiltration lymphocytaire des parois vasculaires. Le traitement du pyoderma gangrenosum n’est pas encore formellement codifié, et fait appel aux thérapies locales (pansements gras ou occlusifs, injections intra-lésionnelles de corticostéroides), et générales dans le cas où les premières seraient inefficaces ou face à une forme clinique sévère, avec le recours à la corticothérapie par voie orale, les immunosuppresseurs, voire dans certains cas d’essais non randomisés, les immunoglobulines, l’iodure de potassium ou la nicotine. Le débridement des lésions est en général déconseillé du fait du risque de favoriser le phénomène de pathergie. Enfin, le traitement d’une éventuelle pathologie associée peut permettre la guérison des lésions cutanées.
La maladie de Takayasu est une artérite inflammatoire des gros vaisseaux touchant principalement l’aorte et ses branches de division principales. Elle est plus fréquente chez les sujets de sexe féminin, en particulier en Asie. Sa pathogénie n’est pas encore élucidée, mais est corrélée à des pathologies du système immunitaire, voire à des infections notamment à mycobactéries. Elle évolue en deux phases : systémique, où prédominent les signes généraux, avec présence de discrets signes cutanés ou oculaires, et occlusive, due à l’atteinte inflammatoire des parois vasculaires et aboutissant à la formation d’anévrysmes ou de sténoses artérielles à l’origine de différents signes et symptômes en fonction de leur localisation, essentiellement cardio-vasculaire et neuro-oculaires. Le bilan paraclinique se base essentiellement sur les explorations vasculaires, le bilan biologique ne retrouvant le plus souvent qu’un syndrome inflammatoire non spécifique. Les biopsies vasculaires ne sont plus nécessaires au diagnostic, qui est le plus souvent posé sur un faisceau d’arguments regroupés dans les critères diagnostiques de l’American College of Rheumatology ou d’Ishikawa modifiés. Le diagnostic différentiel se fait avec les autres aortites et atteintes de la paroi de l’aorte. Le traitement s’organise en plusieurs volets : médical, basé essentiellement sur la corticothérapie orale et rarement les immunosuppresseurs, sans pour l’instant aucune étude contrôlée à ce propos ; chirurgical ou interventionnel, pour les gestes de revascularisation ; ainsi que la prise en charge d’une éventuelle hypertension artérielle systémique associée, d’une tuberculose si diagnostiquée, et enfin le recours aux statines du fait du l’accélération très probable de l’athérogenèse dans cette pathologie.
L’association pyoderma gangrenosum-maladie de Takayasu, classiquement décrite au Japon, est beaucoup plus rare dans nos contrées. Elle touche principalement les sujets de sexe féminin, avec une prédilection pour le visage et les membres supérieurs. L’association de ces deux pathologies, de physiopathologie non encore élucidée mais très probablement en rapport avec des désordres immunitaires, conforte l’hypothèse d’une atteinte auto-immune, plusieurs chercheurs penchant actuellement pour la thèse des anticorps anti-élastine. Le traitement de ces deux pathologies étant similaire, il en est de même pour leur association, avec le recours en première attention à la corticothérapie orale, et la revascularisation ou la cure d’anévrysmes en cas de besoin.
Conclusion
Le pyoderma gangrenosum est une dermatose rare très souvent associée à des pathologies inflammatoires ou tumorales. Son association à la maladie de Takayasu, classiquement décrite au Japon, n’a été que très rarement rapportée en Afrique du Nord. Il est intéressant de noter que le profil épidémiologique des patientes éest similaire à celui rapporté dans les séries japonaises. Enfin, la gravité potentielle des atteintes artérielles de la maladie de Takayasu montre bien l’intérêt de rechercher toute pathologie associée face à un pyoderma gangrenosum.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0082209 Président : HASSEM BADREDDINE Directeur : AFIFI YASSIR Juge : BENZEKRI LAILA PYODERMA GANGRENOSUM REVELANT UNE MALADIE DE TAKAYASU [thèse] / HASSAM KHADIJA SARAH, Auteur . - 2009.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : PYODERMA GANGRENOSUM MALADIE DE TAKAYASU DERMATOSE NEUTROPHILIQUE CORTICOTHERAPIE Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Le pyoderma gangrenosum est une dermatose neutrophilique associée dans 50 % des cas à un processus inflammatoire, dysimmunitaire ou tumoral sous-jacent. Son association à la maladie de Takayasu, artérite inflammatoire des gros vaisseaux, a été décrite à plusieurs reprises au Japon, mais beaucoup moins fréquemment autour du bassin méditerranéen. Nous rapportons ici deux observations de pyoderma gangrenosum associés à une maladie de Takayasu chez des patientes marocaines, avec une revue de la littérature concernant ces pathologies et leur association.
Observations
La première patiente était une enfant de 13 ans, ayant un antécédent d’accident vasculaire cérébral ischémique avec une amyotrophie séquellaire du membre supérieur gauche, admise pour deux ulcérations au niveau respectivement du visage et du membre supérieur gauche. L’examen somatique retrouvait un souffle d’insuffisance aortique et une abolition des pouls radiaux. L’aspect histopathologique des biopsies cutanées était en faveur d’un pyoderma gangrenosum, et l’artérite de Takayasu fut confirmée par les examens biologiques et radiologiques. La patiente a bien évolué cliniquement sous corticothérapie orale.
La deuxième observation concerne une femme de 26 ans, suivie depuis 2002 pour un pyoderma gangrenosum survenu en perpartum et ayant évolué favorablement sous corticothérapie générale. La patiente a présenté en post- partum d’une deuxième grossesse une lésion ulcéreuse de l’avant-bras droit. L’examen physique objectivait une diminution des pouls périphériques de l’hémicorps droit, une asymétrie tensionnelle et plusieurs souffles vasculaires. L’examen histologique des lésions cutanées était compatible avec un pyoderma gangrenosum, l’artérite de Takayasu a été confirmée par la biologie et les examens de radiologie, avec par ailleurs découverte fortuite d’une hépatite virale B. Là encore, nous rapportons une bonne évolution clinique sous corticothérapie orale.
Discussion
Le pyoderma gangrenosum est une dermatose rare dont l’étiologie reste incertaine, mais très certainement en rapport avec des perturbations immunitaires, vu son association dans plus de la moitié des cas à une maladie de système ou une néoplasie sous-jacente ; ou due à un phénomène de pathergie. On distingue différentes formes cliniques, la plus fréquente étant la forme ulcéreuse, avec plus rarement des formes bulleuse, pustuleuse, végétative, ou autres (péri-stomale). Il reste un diagnostic d’élimination à n’évoquer qu’après avoir formellement éliminé les autres diagnostics différentiels possibles. Aucun examen de laboratoire ou de radiologie ne permet de poser le diagnostic de façon pathognomonique, le but du bilan demandé en cas de suspicion de pyoderma gangrenosum est d’une part d’éliminer d’autres causes de lésions cutanées et d’autre part de déterminer la présence ou non d’une pathologie associée et éventuellement curable. L’aspect histopathologique des lésions est principalement un infiltrat neutrophilique massif du derme avec une nécrose épidermique et une discrète infiltration lymphocytaire des parois vasculaires. Le traitement du pyoderma gangrenosum n’est pas encore formellement codifié, et fait appel aux thérapies locales (pansements gras ou occlusifs, injections intra-lésionnelles de corticostéroides), et générales dans le cas où les premières seraient inefficaces ou face à une forme clinique sévère, avec le recours à la corticothérapie par voie orale, les immunosuppresseurs, voire dans certains cas d’essais non randomisés, les immunoglobulines, l’iodure de potassium ou la nicotine. Le débridement des lésions est en général déconseillé du fait du risque de favoriser le phénomène de pathergie. Enfin, le traitement d’une éventuelle pathologie associée peut permettre la guérison des lésions cutanées.
La maladie de Takayasu est une artérite inflammatoire des gros vaisseaux touchant principalement l’aorte et ses branches de division principales. Elle est plus fréquente chez les sujets de sexe féminin, en particulier en Asie. Sa pathogénie n’est pas encore élucidée, mais est corrélée à des pathologies du système immunitaire, voire à des infections notamment à mycobactéries. Elle évolue en deux phases : systémique, où prédominent les signes généraux, avec présence de discrets signes cutanés ou oculaires, et occlusive, due à l’atteinte inflammatoire des parois vasculaires et aboutissant à la formation d’anévrysmes ou de sténoses artérielles à l’origine de différents signes et symptômes en fonction de leur localisation, essentiellement cardio-vasculaire et neuro-oculaires. Le bilan paraclinique se base essentiellement sur les explorations vasculaires, le bilan biologique ne retrouvant le plus souvent qu’un syndrome inflammatoire non spécifique. Les biopsies vasculaires ne sont plus nécessaires au diagnostic, qui est le plus souvent posé sur un faisceau d’arguments regroupés dans les critères diagnostiques de l’American College of Rheumatology ou d’Ishikawa modifiés. Le diagnostic différentiel se fait avec les autres aortites et atteintes de la paroi de l’aorte. Le traitement s’organise en plusieurs volets : médical, basé essentiellement sur la corticothérapie orale et rarement les immunosuppresseurs, sans pour l’instant aucune étude contrôlée à ce propos ; chirurgical ou interventionnel, pour les gestes de revascularisation ; ainsi que la prise en charge d’une éventuelle hypertension artérielle systémique associée, d’une tuberculose si diagnostiquée, et enfin le recours aux statines du fait du l’accélération très probable de l’athérogenèse dans cette pathologie.
L’association pyoderma gangrenosum-maladie de Takayasu, classiquement décrite au Japon, est beaucoup plus rare dans nos contrées. Elle touche principalement les sujets de sexe féminin, avec une prédilection pour le visage et les membres supérieurs. L’association de ces deux pathologies, de physiopathologie non encore élucidée mais très probablement en rapport avec des désordres immunitaires, conforte l’hypothèse d’une atteinte auto-immune, plusieurs chercheurs penchant actuellement pour la thèse des anticorps anti-élastine. Le traitement de ces deux pathologies étant similaire, il en est de même pour leur association, avec le recours en première attention à la corticothérapie orale, et la revascularisation ou la cure d’anévrysmes en cas de besoin.
Conclusion
Le pyoderma gangrenosum est une dermatose rare très souvent associée à des pathologies inflammatoires ou tumorales. Son association à la maladie de Takayasu, classiquement décrite au Japon, n’a été que très rarement rapportée en Afrique du Nord. Il est intéressant de noter que le profil épidémiologique des patientes éest similaire à celui rapporté dans les séries japonaises. Enfin, la gravité potentielle des atteintes artérielles de la maladie de Takayasu montre bien l’intérêt de rechercher toute pathologie associée face à un pyoderma gangrenosum.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0082209 Président : HASSEM BADREDDINE Directeur : AFIFI YASSIR Juge : BENZEKRI LAILA Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0082009 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2009 Disponible La sarcoïdose extra médiastino-pulmonaire (à propos de 32 cas et revue de la litterature). / Wyssal CHAWAD
Titre : La sarcoïdose extra médiastino-pulmonaire (à propos de 32 cas et revue de la litterature). Type de document : thèse Auteurs : Wyssal CHAWAD, Auteur Année de publication : 2018 Langues : Français (fre) Mots-clés : sarcoïdose extra médiastino-pulmonaire granulomes corticothérapie Immunosuppresseurs biothérapies Résumé : La sarcoïdose est une granulomatose systémique fréquente pouvant affecter la quasi-totalité des organes. Les atteintes médiastinales et parenchymateuses pulmonaires sont les plus fréquentes et les mieux connues mais les autres localisations ne sont pas exceptionnelles.
Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée dans le service de Médecine A de l’hôpital Militaire Mohamed V de Rabat portant sur des patients suivis pour une ou plusieurs formes extra thoraciques de la sarcoïdose associées ou non à une atteinte pulmonaire, sur une période de 5 ans s’étendant de 2013 à 2018.
L’étude a inclu 32 patients, dont 87.5 % de femmes et 12.5% d’hommes, l’âge moyen était de 47.5 ans avec des extrêmes allant de 25 à 70 ans. Les formes oculaires ont été retrouvées dans 93.75% des cas, les formes articulaires dans 90.62% des cas , les atteintes cutanées dans 75% des cas , les atteintes neurologiques dans 25% des cas , les formes hépatiques et des glandes salivaires accessoires dans 18.7% des cas , les formes spléno-ganglionnaires dans 6% des cas. L’atteinte extra thoracique était quasi-constamment associée à une atteinte pulmonaire. Les examens biologiques et radiologiques étaient contributifs au diagnostic. L’examen histologique a été rentable dans une minorité de cas en objectivant un granulome non caséeux. La corticothérapie était le traitement incontournable. Le recours aux immunosuppresseurs a été nécessaire dans 25% des cas et aux anti-TNF alpha dans 6.25% des cas. L’évolution était favorable à long terme chez tous les patients.
Le diagnostic de sarcoïdose multi systémique reste difficile à poser du fait du polymorphisme clinique et radiologique .Il est basé sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques, radiologiques et histologiques.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0902018 Président : BOURAZZA.A Directeur : SEKKACH.Y Juge : EL ASRI.F Juge : ACHEMLALL.L Juge : BENAMOR.J La sarcoïdose extra médiastino-pulmonaire (à propos de 32 cas et revue de la litterature). [thèse] / Wyssal CHAWAD, Auteur . - 2018.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : sarcoïdose extra médiastino-pulmonaire granulomes corticothérapie Immunosuppresseurs biothérapies Résumé : La sarcoïdose est une granulomatose systémique fréquente pouvant affecter la quasi-totalité des organes. Les atteintes médiastinales et parenchymateuses pulmonaires sont les plus fréquentes et les mieux connues mais les autres localisations ne sont pas exceptionnelles.
Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée dans le service de Médecine A de l’hôpital Militaire Mohamed V de Rabat portant sur des patients suivis pour une ou plusieurs formes extra thoraciques de la sarcoïdose associées ou non à une atteinte pulmonaire, sur une période de 5 ans s’étendant de 2013 à 2018.
L’étude a inclu 32 patients, dont 87.5 % de femmes et 12.5% d’hommes, l’âge moyen était de 47.5 ans avec des extrêmes allant de 25 à 70 ans. Les formes oculaires ont été retrouvées dans 93.75% des cas, les formes articulaires dans 90.62% des cas , les atteintes cutanées dans 75% des cas , les atteintes neurologiques dans 25% des cas , les formes hépatiques et des glandes salivaires accessoires dans 18.7% des cas , les formes spléno-ganglionnaires dans 6% des cas. L’atteinte extra thoracique était quasi-constamment associée à une atteinte pulmonaire. Les examens biologiques et radiologiques étaient contributifs au diagnostic. L’examen histologique a été rentable dans une minorité de cas en objectivant un granulome non caséeux. La corticothérapie était le traitement incontournable. Le recours aux immunosuppresseurs a été nécessaire dans 25% des cas et aux anti-TNF alpha dans 6.25% des cas. L’évolution était favorable à long terme chez tous les patients.
Le diagnostic de sarcoïdose multi systémique reste difficile à poser du fait du polymorphisme clinique et radiologique .Il est basé sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques, radiologiques et histologiques.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0902018 Président : BOURAZZA.A Directeur : SEKKACH.Y Juge : EL ASRI.F Juge : ACHEMLALL.L Juge : BENAMOR.J Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0902018 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2018 Disponible M0902018-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2018 Disponible Documents numériques
M0902018URL La sarcoïdose oculaire : A travers une étude rétrospective d’une série de 34 cas / Kawtar BOUIRIG
Titre : La sarcoïdose oculaire : A travers une étude rétrospective d’une série de 34 cas Type de document : thèse Auteurs : Kawtar BOUIRIG, Auteur Année de publication : 2018 Langues : Français (fre) Mots-clés : Sarcoïdose oculaire Corticothérapie Immunosppresseurs Anti-TNF α Etude observationnelle Résumé : Dans ce travail, nous présenterons, à travers une étude rétrospective, 34 cas de sarcoïdose oculaire confirmée ou présumée, suivis dans le service de Médecine Interne de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat entre Novembre 2007 et Octobre 2017.
Ont été recrutés tous les cas suivis pour une Sarcoïdose Systémique. Le diagnostic était retenu sur un faisceau d’arguments cliniques, radiologiques, biologiques et histologiques. Tous les patients ayant une atteinte oculaire liée à la sarcoïdose ont été identifiés et ont fait l’objet de cette étude. 34 cas recensés, soit 68 yeux à étudier.
Le dosage de l’enzyme de conversion de l’angiotensine était pratiqué chez tous les patients. Les examens plus avancés tels, la scintigraphie au Galium et le PET-SCAN, n’étaient pas réalisés. Une seule patiente avait bénéficié d’une biopsie d’un processus intersellaire.
L’atteinte était majoritairement bilatérale (61%). Il s’agissait d’une uvéite antérieure dans 50 %du nombre total des yeux atteints dont 6 granulomateuses. Sous corticothérapie systémique, l’évolution était jugée satisfaisante. 3 patients avaient nécessité le recours à un traitement immunosuppresseur. L’évolution était marquée par l’amélioration considérable de l’acuité visuelle chez la majorité des patients. Dans le suivi, les complications ont survenu chez 7 patients.
A la lumière nos résultats, comparés à ceux de la littérature, notre étude avait permet donc de mettre en exergue, l’importance d’une collaboration multidisciplinaire «interniste - ophtalmologue - pneumologue » en raison de la fréquence et du polymorphisme des atteintes oculaires probablement sous-estimée dans cette granulomatose bénigne mais encore redoutable.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0932018 Président : ABOUZAHIR.A Directeur : SEKKACH.Y Juge : CHERKAOUI.L.O Juge : BOUTIMZINE.N Juge : REDA.K La sarcoïdose oculaire : A travers une étude rétrospective d’une série de 34 cas [thèse] / Kawtar BOUIRIG, Auteur . - 2018.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Sarcoïdose oculaire Corticothérapie Immunosppresseurs Anti-TNF α Etude observationnelle Résumé : Dans ce travail, nous présenterons, à travers une étude rétrospective, 34 cas de sarcoïdose oculaire confirmée ou présumée, suivis dans le service de Médecine Interne de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat entre Novembre 2007 et Octobre 2017.
Ont été recrutés tous les cas suivis pour une Sarcoïdose Systémique. Le diagnostic était retenu sur un faisceau d’arguments cliniques, radiologiques, biologiques et histologiques. Tous les patients ayant une atteinte oculaire liée à la sarcoïdose ont été identifiés et ont fait l’objet de cette étude. 34 cas recensés, soit 68 yeux à étudier.
Le dosage de l’enzyme de conversion de l’angiotensine était pratiqué chez tous les patients. Les examens plus avancés tels, la scintigraphie au Galium et le PET-SCAN, n’étaient pas réalisés. Une seule patiente avait bénéficié d’une biopsie d’un processus intersellaire.
L’atteinte était majoritairement bilatérale (61%). Il s’agissait d’une uvéite antérieure dans 50 %du nombre total des yeux atteints dont 6 granulomateuses. Sous corticothérapie systémique, l’évolution était jugée satisfaisante. 3 patients avaient nécessité le recours à un traitement immunosuppresseur. L’évolution était marquée par l’amélioration considérable de l’acuité visuelle chez la majorité des patients. Dans le suivi, les complications ont survenu chez 7 patients.
A la lumière nos résultats, comparés à ceux de la littérature, notre étude avait permet donc de mettre en exergue, l’importance d’une collaboration multidisciplinaire «interniste - ophtalmologue - pneumologue » en raison de la fréquence et du polymorphisme des atteintes oculaires probablement sous-estimée dans cette granulomatose bénigne mais encore redoutable.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0932018 Président : ABOUZAHIR.A Directeur : SEKKACH.Y Juge : CHERKAOUI.L.O Juge : BOUTIMZINE.N Juge : REDA.K Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0932018 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2018 Disponible M0932018-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2018 Disponible Documents numériques
M0932018URL STRATEGIES DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DES UVEITES EN OPHTALMOLOGIE A HSR A PROPOS DE 176 CAS / LAKHADER ZAKARIA
Titre : STRATEGIES DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DES UVEITES EN OPHTALMOLOGIE A HSR A PROPOS DE 176 CAS Type de document : thèse Auteurs : LAKHADER ZAKARIA, Auteur Année de publication : 2008 Langues : Français (fre) Mots-clés : UVEITES DIAGNOSTIC CORTICOTHERAPIE IMMUNOSUPPRESSEURS Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Notre étude est une étude rétrospective qui décrit les uvéites sur les plans épidémiologique, diagnostique et thérapeutique, afin d’évaluer notre prise en charge pour améliorer le pronostic.
Matériel et méthodes :
Pour rendre ce travail possible nous avons recruté 230 cas suivis au sein du service d’ophtalmologie A, de l’hôpital des spécialités de Rabat, parmi les consultants aux urgences et ceux adressés au service. Sur une période s’étendant sur 84 mois, de 2001 à 2006.
Nous avons exclu volontairement les uvéites par immunodéficience les pseudouvéites, ainsi que des pars-planites.
Pour mieux cerner ce sujet, nous avons préétabli un certain nombre de critères de jugement fiables précis et significatifs, selon lesquels nous avons traité les dossiers. Ainsi nous avons obtenu une base de données informatisée, simple, qui a permis d’une part l’indexation de tous nos dossiers par numéro d’entrée et par année et d’une autre un travail de statistique simple et précis.
Résultats :
Parmi les 176 observations d’uvéites retenues, tous étaient marocains avec une prédominance du sexe féminin 51,7% ; l’âge moyen était de 34 ans. Nous avons établi pour tous nos patients un bilan clinique complet et un bilan paraclinique orienté (tailored approach).
Nous avons constaté une amélioration de l’acuité visuelle finale grâce à l’amélioration de la prise en charge diagnostique et thérapeutique la moyenne de l’acuité visuelle finale était de 5/10 soit 20/40.
L’étiologie était déterminée dans 52,30% des cas avec une prédominance des causes non-infectieuses.
La corticothérapie était le moyen thérapeutique systématique, l’utilisation d’immunosuppresseurs reste le recours devant les formes compliquées ou cortico-résistantes qui représentaient 13%.
Discussion :
Dans cette série les données sont globalement comparables à celles publiées actuellement par la majorité des centres d’uvéites. Les méthodes du bilan orienté et le traitement adapté en fonction des cas, ont montré une nette progression dans la prise en charge des uvéites.
Conclusion :
Il parait évident que l’uvéite reste toujours une cause fréquente de cécité, pronostic qu’on peut améliorer en codifiant la prise en charge. Cette étude ouvre la voie notamment grâce à la base de données élaborée, à d’autres études pour œuvrer dans le sens d’une meilleure compréhension de cette affection.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2612008 Président : DAOUDI RAJAE Directeur : AMAZOUZI ABDELLAH Juge : BELMEKKI MOHAMMED Juge : TACHFOUTI SAMIRA STRATEGIES DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DES UVEITES EN OPHTALMOLOGIE A HSR A PROPOS DE 176 CAS [thèse] / LAKHADER ZAKARIA, Auteur . - 2008.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : UVEITES DIAGNOSTIC CORTICOTHERAPIE IMMUNOSUPPRESSEURS Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Notre étude est une étude rétrospective qui décrit les uvéites sur les plans épidémiologique, diagnostique et thérapeutique, afin d’évaluer notre prise en charge pour améliorer le pronostic.
Matériel et méthodes :
Pour rendre ce travail possible nous avons recruté 230 cas suivis au sein du service d’ophtalmologie A, de l’hôpital des spécialités de Rabat, parmi les consultants aux urgences et ceux adressés au service. Sur une période s’étendant sur 84 mois, de 2001 à 2006.
Nous avons exclu volontairement les uvéites par immunodéficience les pseudouvéites, ainsi que des pars-planites.
Pour mieux cerner ce sujet, nous avons préétabli un certain nombre de critères de jugement fiables précis et significatifs, selon lesquels nous avons traité les dossiers. Ainsi nous avons obtenu une base de données informatisée, simple, qui a permis d’une part l’indexation de tous nos dossiers par numéro d’entrée et par année et d’une autre un travail de statistique simple et précis.
Résultats :
Parmi les 176 observations d’uvéites retenues, tous étaient marocains avec une prédominance du sexe féminin 51,7% ; l’âge moyen était de 34 ans. Nous avons établi pour tous nos patients un bilan clinique complet et un bilan paraclinique orienté (tailored approach).
Nous avons constaté une amélioration de l’acuité visuelle finale grâce à l’amélioration de la prise en charge diagnostique et thérapeutique la moyenne de l’acuité visuelle finale était de 5/10 soit 20/40.
L’étiologie était déterminée dans 52,30% des cas avec une prédominance des causes non-infectieuses.
La corticothérapie était le moyen thérapeutique systématique, l’utilisation d’immunosuppresseurs reste le recours devant les formes compliquées ou cortico-résistantes qui représentaient 13%.
Discussion :
Dans cette série les données sont globalement comparables à celles publiées actuellement par la majorité des centres d’uvéites. Les méthodes du bilan orienté et le traitement adapté en fonction des cas, ont montré une nette progression dans la prise en charge des uvéites.
Conclusion :
Il parait évident que l’uvéite reste toujours une cause fréquente de cécité, pronostic qu’on peut améliorer en codifiant la prise en charge. Cette étude ouvre la voie notamment grâce à la base de données élaborée, à d’autres études pour œuvrer dans le sens d’une meilleure compréhension de cette affection.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2612008 Président : DAOUDI RAJAE Directeur : AMAZOUZI ABDELLAH Juge : BELMEKKI MOHAMMED Juge : TACHFOUTI SAMIRA Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M2612008 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2008 Disponible LE SYNDROME HYPEREOSINOPHILIQUE IDIOPATHIQUE : DE LA PHYSIOPATHOLOGIE AU TRAITEMENT / Rania ALAALMAOUI
Titre : LE SYNDROME HYPEREOSINOPHILIQUE IDIOPATHIQUE : DE LA PHYSIOPATHOLOGIE AU TRAITEMENT Type de document : thèse Auteurs : Rania ALAALMAOUI, Auteur Année de publication : 2021 Langues : Français (fre) Mots-clés : Hyperéosinophilie Syndrome hyperéosinophilique Syndrome hyperéosinophilique idiopathique Corticothérapie Résumé : Le syndrome hyperéosinophilique est un groupe hétérogène de pathologies
et de situations dans lesquelles l’éosinophilie est prolongée et pas toujours
expliquée.Cependant , ce travail a pour objectifs de définir le syndrome
hypereosinophilique idiopathique , de la physiopathologie au traitement.
En effet ,le syndrome hyperéosinophilique idiopathique se définit par une
hyperéosinophilie sanguine périphérique supérieure à 1,5 G/l, évoluant depuis
au moins 6 mois, et associé à des atteintes viscérales. Il ne peut être retenu
qu'après avoir soigneusement éliminé les autres étiologies fréquentes ou plus
rares d'hyperéosinophilie, et il doit rester un diagnostic d'exclusion.
Les lésions viscérales associées au syndrome hyperéosinophilique idiopathique
sont nombreuses, et non spécifiques. Parmi celles-ci, les atteintes neurologiques,
digestives, dermatologiques et cardiaques sont les plus souvent décrites.
Initialement, les hyperéosinophilies inexpliquées ne sont pas traitées par
corticoïdes, mais un traitement anti-parasitaire d'épreuve administré
systématiquement. Une évaluation cardiovasculaire initiale doit être complétée
pour rechercher une détérioration asymptomatique pour justifier un traitement
adapté de façon gradué , notamment une corticothérapie et/ou un suivi adapté.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M3622021 Président : Azlarab MASRAR Directeur : Souad BENKIRANE Juge : Abdellah DAMI Juge : Anas JEAIDI LE SYNDROME HYPEREOSINOPHILIQUE IDIOPATHIQUE : DE LA PHYSIOPATHOLOGIE AU TRAITEMENT [thèse] / Rania ALAALMAOUI, Auteur . - 2021.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Hyperéosinophilie Syndrome hyperéosinophilique Syndrome hyperéosinophilique idiopathique Corticothérapie Résumé : Le syndrome hyperéosinophilique est un groupe hétérogène de pathologies
et de situations dans lesquelles l’éosinophilie est prolongée et pas toujours
expliquée.Cependant , ce travail a pour objectifs de définir le syndrome
hypereosinophilique idiopathique , de la physiopathologie au traitement.
En effet ,le syndrome hyperéosinophilique idiopathique se définit par une
hyperéosinophilie sanguine périphérique supérieure à 1,5 G/l, évoluant depuis
au moins 6 mois, et associé à des atteintes viscérales. Il ne peut être retenu
qu'après avoir soigneusement éliminé les autres étiologies fréquentes ou plus
rares d'hyperéosinophilie, et il doit rester un diagnostic d'exclusion.
Les lésions viscérales associées au syndrome hyperéosinophilique idiopathique
sont nombreuses, et non spécifiques. Parmi celles-ci, les atteintes neurologiques,
digestives, dermatologiques et cardiaques sont les plus souvent décrites.
Initialement, les hyperéosinophilies inexpliquées ne sont pas traitées par
corticoïdes, mais un traitement anti-parasitaire d'épreuve administré
systématiquement. Une évaluation cardiovasculaire initiale doit être complétée
pour rechercher une détérioration asymptomatique pour justifier un traitement
adapté de façon gradué , notamment une corticothérapie et/ou un suivi adapté.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M3622021 Président : Azlarab MASRAR Directeur : Souad BENKIRANE Juge : Abdellah DAMI Juge : Anas JEAIDI Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M3622021 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2021 Disponible M3622021-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2021 Disponible Documents numériques
M3622021URL THYROIDITE DE RIEDEL : A PROPOS D’UNE OBSERVATION ET REVUE DE LITTERATURE / Noha AMAIL
Titre : THYROIDITE DE RIEDEL : A PROPOS D’UNE OBSERVATION ET REVUE DE LITTERATURE Type de document : thèse Auteurs : Noha AMAIL, Auteur Année de publication : 2023 Langues : Français (fre) Mots-clés : Thyroïdite Fibrosclérose Biopsie chirurgicale Corticothérapie Résumé : La thyroïdite de Riedel est un processus fibro-inflammatoire chronique de la glande thyroïde
caractérisé par une infiltration des organes de voisinage. L’objectif de ce travail est d'analyser, à la
lumière d’une observation médicale et revue de littérature, les caractères épidémiologiques, cliniques,
paracliniques, et thérapeutiques de la thyroïdite de Riedel.
Nous rapportons le cas d’une femme de 39ans consulte pour un élargissement de la base du cou
associé à une hypothyroidie clinico-biologique ainsi que des signes compressifs.
L’examen clinique avait trouvé un goitre pierreux avec des signes d'hypothyroïdie
Le bilan morphologique avait confirmé le goitre multinodulaire plongeant suspect.
Le diagnostic de thyroïdite de Riedel a été suspecté lors d’une isthmolobectomie gauche et
confirmé ultérieurement par étude anatomopathologique de la pièce opératoire.
La patiente a été mise ensuite sous corticothérapie d’une façon dégressive avec une
hormonothérapie substitutive.
Il s’agit d' une forme extrêmement rare de thyroïdites, avec prédominance féminine, révélée à
un âge entre 30 et 60 ans, dont l’étiologie précise reste incertaine mais il a été décrit récemment son
association aux maladies des IgG4.
Son diagnostic positif nécessite une biopsie chirurgicale car sa présentation clinique et
paraclinique prête à confusion avec le cancer thyroïdien et les autres formes de thyroïdites.
Son approche thérapeutique demeure empirique. En effet, la chirurgie vise à lever la
compression et en parallèle la corticothérapie s'avère efficace spécialement en phase constitutive de la
maladie. La place des immunosuppresseurs dans les formes localisées ou plus généralisées est encore
incomplètement codifiée.
Le suivi au long cours reste indispensable pour la détection des rechutes ainsi que les
localisations extra-cervicales.
Le besoin de recommandations consensuelles pour mieux gérer cette maladie rare devient
obligatoire pour prévenir les complications associées.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0842023 Président : Abdellah DAMI Directeur : Jamal FATIHI Juge : Ahmed Anas GUERBOUB Juge : Issam EN-NAFAA Juge : Noual EL OMRI-Fadwa MEKOUAR THYROIDITE DE RIEDEL : A PROPOS D’UNE OBSERVATION ET REVUE DE LITTERATURE [thèse] / Noha AMAIL, Auteur . - 2023.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Thyroïdite Fibrosclérose Biopsie chirurgicale Corticothérapie Résumé : La thyroïdite de Riedel est un processus fibro-inflammatoire chronique de la glande thyroïde
caractérisé par une infiltration des organes de voisinage. L’objectif de ce travail est d'analyser, à la
lumière d’une observation médicale et revue de littérature, les caractères épidémiologiques, cliniques,
paracliniques, et thérapeutiques de la thyroïdite de Riedel.
Nous rapportons le cas d’une femme de 39ans consulte pour un élargissement de la base du cou
associé à une hypothyroidie clinico-biologique ainsi que des signes compressifs.
L’examen clinique avait trouvé un goitre pierreux avec des signes d'hypothyroïdie
Le bilan morphologique avait confirmé le goitre multinodulaire plongeant suspect.
Le diagnostic de thyroïdite de Riedel a été suspecté lors d’une isthmolobectomie gauche et
confirmé ultérieurement par étude anatomopathologique de la pièce opératoire.
La patiente a été mise ensuite sous corticothérapie d’une façon dégressive avec une
hormonothérapie substitutive.
Il s’agit d' une forme extrêmement rare de thyroïdites, avec prédominance féminine, révélée à
un âge entre 30 et 60 ans, dont l’étiologie précise reste incertaine mais il a été décrit récemment son
association aux maladies des IgG4.
Son diagnostic positif nécessite une biopsie chirurgicale car sa présentation clinique et
paraclinique prête à confusion avec le cancer thyroïdien et les autres formes de thyroïdites.
Son approche thérapeutique demeure empirique. En effet, la chirurgie vise à lever la
compression et en parallèle la corticothérapie s'avère efficace spécialement en phase constitutive de la
maladie. La place des immunosuppresseurs dans les formes localisées ou plus généralisées est encore
incomplètement codifiée.
Le suivi au long cours reste indispensable pour la détection des rechutes ainsi que les
localisations extra-cervicales.
Le besoin de recommandations consensuelles pour mieux gérer cette maladie rare devient
obligatoire pour prévenir les complications associées.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0842023 Président : Abdellah DAMI Directeur : Jamal FATIHI Juge : Ahmed Anas GUERBOUB Juge : Issam EN-NAFAA Juge : Noual EL OMRI-Fadwa MEKOUAR Réservation
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Titre : TRAITEMENT DES CICATRICES CHELOIDE EN CHIRURGIE PLASTIQUE Type de document : thèse Auteurs : AL MAIMOUNI Sara, Auteur Année de publication : 2019 Langues : Français (fre) Mots-clés : exérèse greffe lambeau pressothérapie corticothérapie Résumé : La cicatrice chéloïde est une pathologie de la cicatrisation cutanée responsable d’une gêne fonctionnelle et esthétique importante. Elle succède le plus souvent à un traumatisme parfois minime mais peut également être spontanée. Son aspect clinique et anatomopathologique est caractéristique bien qu’elle soit souvent confondue avec une cicatrice hypertrophique. Sa particularité est le risque de récidiver en cas d’exérèse chirurgicale.
Le traitement chirurgical de la cicatrice chéloïde comprend une grande variété de techniques. L’exérèse intra-chéloïdienne est réservée pour les cas les plus simples, il suffit d’exciser la cicatrice chéloïde et de refermer avec une technique de suture parfaite. L’exérèse itérative permet à la peau de s’éxpandre entre deux temps opératoires. La greffe de peau fine peut être utilisée en bandes continues, au besoin cousues entre elle pour couvrir les grandes surfaces, ou en filets pour multiplier la surface de greffe prélevée. La greffe de peau totale est surtout indiquée pour la greffe au niveau du visage. Le lambeau consiste à transférer un tissu vascularisé d’un endroit à un autre. Cette technique est utilisée pour combler une perte de substance qui peut être liée à l’exérèse chirurgicale de la cicatrice chéloïde. Les lambeaux peuvent être réalisés avec des tissus situés dans la même zone (lambeaux locaux), dans une zone proche (lambeaux régionaux) ou de tissu situé à distance (lambeaux à distance).
Le traitement préventif est très important chez les patients à risque et doit être mis en place systématiquement en cas de plaie chirurgicale ou traumatique.
Ce travail a pour but de faire une synthèse sur les connaissances actuelles et de mettre la lumière sur le traitement chirurgical des cicatrices chéloïdes en chirurgie plastique.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2552019 Président : ABBASSI.A Directeur : HAFIDI.J Juge : GHARIB.N Juge : EL HAMZAOUI.S TRAITEMENT DES CICATRICES CHELOIDE EN CHIRURGIE PLASTIQUE [thèse] / AL MAIMOUNI Sara, Auteur . - 2019.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : exérèse greffe lambeau pressothérapie corticothérapie Résumé : La cicatrice chéloïde est une pathologie de la cicatrisation cutanée responsable d’une gêne fonctionnelle et esthétique importante. Elle succède le plus souvent à un traumatisme parfois minime mais peut également être spontanée. Son aspect clinique et anatomopathologique est caractéristique bien qu’elle soit souvent confondue avec une cicatrice hypertrophique. Sa particularité est le risque de récidiver en cas d’exérèse chirurgicale.
Le traitement chirurgical de la cicatrice chéloïde comprend une grande variété de techniques. L’exérèse intra-chéloïdienne est réservée pour les cas les plus simples, il suffit d’exciser la cicatrice chéloïde et de refermer avec une technique de suture parfaite. L’exérèse itérative permet à la peau de s’éxpandre entre deux temps opératoires. La greffe de peau fine peut être utilisée en bandes continues, au besoin cousues entre elle pour couvrir les grandes surfaces, ou en filets pour multiplier la surface de greffe prélevée. La greffe de peau totale est surtout indiquée pour la greffe au niveau du visage. Le lambeau consiste à transférer un tissu vascularisé d’un endroit à un autre. Cette technique est utilisée pour combler une perte de substance qui peut être liée à l’exérèse chirurgicale de la cicatrice chéloïde. Les lambeaux peuvent être réalisés avec des tissus situés dans la même zone (lambeaux locaux), dans une zone proche (lambeaux régionaux) ou de tissu situé à distance (lambeaux à distance).
Le traitement préventif est très important chez les patients à risque et doit être mis en place systématiquement en cas de plaie chirurgicale ou traumatique.
Ce travail a pour but de faire une synthèse sur les connaissances actuelles et de mettre la lumière sur le traitement chirurgical des cicatrices chéloïdes en chirurgie plastique.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2552019 Président : ABBASSI.A Directeur : HAFIDI.J Juge : GHARIB.N Juge : EL HAMZAOUI.S Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M2552019-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2019 Disponible M2552019 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesPharm2019 Disponible Documents numériques
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